Le film de survitrage pour des fenêtres mieux isolées

Parmi les différents isolants proposés dans les magasins de bricolage, on retrouve souvent le film isolant ou de survitrage.

Pratique et économique, il séduit les aficionados d’une isolation à moindres frais.

Présentation. Dans un logement, les sources de déperdition de chaleur peuvent être nombreuses : l’air peut s’infiltrer par le toit, les murs, le sol ou les fenêtres.

Pour remédier à ces fuites, plusieurs moyens existent : couches d’isolants pour les murs et la toiture, rideaux épais et adaptés, double ou triple vitrage, etc.

Si elle est moins répandue et moins efficace que cette dernière option, l’installation d’un film de survitrage est également une solution pratique et bon marché pour faire la chasse aux courants d’air.

Une technique facile et pratique

Le principe du survitrage est très simple et à la portée de tous.

Il consiste à placer un film isolant plastique et translucide sur la fenêtre existante.

Le but est de renforcer l’isolation et le confort thermique afin de consommer moins d’énergie pour chauffer la maison.

Aujourd’hui, certains fabricants proposent des films isolants à microbulles, encore plus efficaces.

On les trouve sous deux formes : en version autocollante ou classique, à installer à l’aide d’un ruban adhésif.

On l’aura compris, la facilité d’installation est l’un des principaux atouts de cette technique !

Un prix abordable

Un autre avantage du film de survitrage est son coût séduisant. Comptez entre 5 et 45 € le m2, soit une moyenne d’environ 30 €.

Les prix varient évidemment en fonction des dimensions, des marques et des modèles.

Par ailleurs, ce type de produit est généralement vendu sous la forme de rouleaux de longueur variable et avec une largeur de 75 cm ou 1, 50 m.

Bémol : cette solution d’isolation à moindre coût ne permet en revanche pas de bénéficier des aides à la rénovation énergétique puisqu’elle est considérée comme non durable.

Comment l’installer ?

Pour mettre en place un survitrage, munissez-vous d’un minimum de matériel : un grattoir, une raclette, un maroufleur, un cutter, du ruban adhésif, du papier absorbant, ou un chiffon en microfibres, et enfin un pulvérisateur. Remplissez ce dernier d’une « solution de pose » en mélangeant 250 ml d’eau et quelques gouttes de savon liquide.

Préparez la vitre en dégraissant et en enlevant les impuretés grâce au grattoir, puis en la nettoyant, à l’aide de la raclette et de cette mixture.

Essuyez enfin les rebords avec le papier absorbant ou le chiffon. Une fois la paroi vitrée prête, prenez ses mesures et découpez le film isolant aux dimensions requises.

Attention à ajouter une marge supplémentaire de 2 mm !

Retirez ensuite la protection du film, puis collez le haut avec le ruban adhésif (sauf s’il s’agit d’un modèle autocollant) et déroulez-le doucement vers le bas.

Pulvérisez un peu de solution de pose sur le côté adhésif et appliquez le film sur la vitre.

Enfin, chassez les bulles d’air en marouflant le tout du haut vers le bas et du centre vers l’extérieur, avant de couper l’excédent qui dépasse avec le cutter.

Focus : Ses limites

Le film anti-froid reste intéressant en solution d’appoint. Néanmoins, si vous souhaitez faire de réelles économies d’énergie sur le long terme, il doit être provisoire et complémentaire à une isolation traditionnelle car il présente certaines limites.

S’il est plus performant qu’un simple vitrage – les fabricants annoncent des taux de réduction de perte de chaleur de 15 à 35 % –, il ne remplacera en effet jamais l’efficacité d’un double vitrage, même ordinaire.

Côté durabilité, il a en outre tendance à plutôt mal vieillir. Après les premières années, il peut se décoller dans les coins et est facilement sujet aux rayures.

La condensation, provenant des différences de température entre l’extérieur et l’intérieur, peut aussi apparaître entre la vitre et le film, formant de l’humidité stagnante.

Enfin, ne comptez pas trop sur lui pour l’isolation phonique de la maison.