Une maison conçue pour le bien-être

Toujours en quête de davantage de confort, nos habitations se dotent d’espaces voués à notre bien-être et notre santé. Décryptage des aménagements, accessoires et astuces déco incontournables pour prendre soin de soi chez soi.

Redevenues le centre névralgique de nos existences depuis la crise du Covid-19 et les confinements successifs, nos demeures se sont peu à peu muées en havres de bien-être.

Spas, salles de sport, jacuzzis, saunas et hammams ont ainsi investi nos intérieurs pour les placer sous le signe de la détente et du selfcare.

D’après la plateforme Houzz.fr, spécialiste de la mise en relation entre particuliers et professionnels de la rénovation intérieure, les recherches ont ainsi augmenté de 102 % pour les saunas, 65 % pour les salles de sport ou encore 37 % pour les bains à remous depuis le début de l’année 2023, révélant une forte attente des Français dans ce domaine.

Tour d’horizons des aménagements, infrastructures et accessoires les plus populaires.

Des équipements dédiés

Traditionnellement présents dans les spas et centres de remise en forme professionnels, les aménagements consacrés à la relaxation gagnent désormais la sphère privée.

Or, si saunas, hammams et bains à remous demandent un investissement non négligeable, ils restent accessibles à une majorité de propriétaires. Vous pouvez ainsi trouver des modèles pour moins de 2 000€.

Contrairement aux idées reçues, leur installation n’est d’ailleurs pas particulièrement technique et est donc à la portée de la plupart des bricoleurs. Certains modèles peu encombrants peuvent s’adapter à des espaces relativement restreints et ne prennent guère plus de place qu’une douche à l’italienne.

Enfin, pour prendre soin de votre santé dans une approche globale, la salle de sport, ou home gym, reste un incontournable. Selon vos préférences en matière d’activité physique et votre budget, vous pouvez y dévouer un coin de votre salon, une partie de votre garage ou une pièce entière.

Si vous appréciez la musculation, on ne saurait alors que trop vous conseiller un sous-sol ou un studio indépendant, pour éviter les nuisances sonores générées par les lâchers de poids.

Même si vous aimez vous entraîner quotidiennement, vous n’avez nul besoin d’être équipé comme une salle de fitness : contentez-vous d’une à deux machines cardio (vélo d’appartement, elliptique, stepper, tapis de course, rameur), un assortiment de poids complété d’une ou deux machines multifonctions et d’un revêtement de protection pour votre sol.

Une atmosphère apaisante

Afin de recréer l’atmosphère apaisante qui règne dans les spas, quelques astuces déco simples à mettre en place suffisent. On s’inspire notamment des préceptes du « wabi sabi » (+156 % de recherches sur Houzz.fr), un art de vivre japonais très en vogue qui prône la simplicité, l’acceptation de l’usure du temps et la beauté de l’imperfection.

On fait ainsi la part belle aux matériaux nobles et naturels, comme le bois et la pierre pour le mobilier, la céramique pour la vaisselle ou encore le lin et le coton pour le linge de maison.

On préfère également les objets ornementaux artisanaux et les designs simples, voire épurés. On privilégie aussi les teintes neutres inspirées des éléments naturels, tels que les nuances de beige et de gris, pour une ambiance sobre et élégante, aux antipodes du luxe tapageur.

On n’hésite donc pas à désencombrer son intérieur et à prendre le parti du minimalisme pour se sentir mieux chez soi.

Enfin, on apporte un soin tout particulier à l’éclairage, en misant sur une lumière douce et tamisée, propice au relâchement.

Ces petits plus qui font toute la différence

De nombreux accessoires permettent d’augmenter le potentiel cocooning de votre home sweet home sans faire de dépenses somptuaires ni passer par la case travaux.

Dans la chambre à coucher, vous pourrez ainsi opter pour un surmatelas ou un plaid chauffant, qui vous réconforteront lors des longs mois d’hiver avec leur chaleur bienfaisante.

Dans le salon, ou votre bureau si vous télétravaillez, faites l’acquisition d’un repose-pied pour surélever vos jambes ou d’un coussin massant (pour les cervicales ou l’ensemble du dos) afin de vous aider à vous décontracter.

On pense aussi à l’aromathérapie avec les diffuseurs de parfums naturels et huiles essentielles qui aident à nous ressourcer et apaisent les tensions grâce au pouvoir des odeurs.

Transformer son coin cheminée en vrai espace cocooning

L’apparition du froid hivernal va souvent de pair avec l’envie d’une ambiance douillette.

Si vous avez la chance de posséder une cheminée ou un poêle, c’est alors l’occasion de le mettre en valeur ! Et si l’on sublimait ce coin cosy ?

Profiter d’un coin cheminée à la fois utile et agréable est l’un des petits plaisirs de l’hiver.

Pour donner l’envie à toute la famille de se lover près du feu, on soigne donc particulièrement cet espace afin de créer un véritable cocon de douceur.

Décoration, mobilier et accessoires, on vous aide à aménager une pièce cosy.

Choisir des meubles confortables

Que les flammes crépitent ou non, la cheminée invite à se poser tranquillement pour passer un moment de détente, en solo ou accompagné, alors n’hésitez pas à orienter votre canapé vers l’âtre.

Afin de créer une ambiance propice au calme et au délassement, ajoutez des assises confortables : un club en cuir vieilli, un modèle de style anglais ou un fauteuil à bascule par exemple apporteront une touche à la fois chic, cosy et intemporelle, parfaite pour se détendre, lire, boire le thé ou faire une petite sieste.

Vive les coussins et les plaids !

Pour agrémenter ce coin intimiste et chaleureux, disposez près de la cheminée des coussins de sol douillets XXL : ils offriront des assises supplémentaires pour passer un moment convivial avec vos proches.

Installé près d’un fauteuil, un tabouret recouvert de fausse fourrure fera office de repose-pieds et créera un joli coin lecture.

Pensez également aux tapis en poils et aux plaids tout doux qui réchaufferont l’ambiance.

Placez ces accessoires à même le sol ou directement sur les canapés et les fauteuils, prêts à être utilisés.

Les bûches, un élément déco phare

Éléments indispensables à tout feu de cheminée, les bûches n’ont pas besoin d’être camouflées, bien au contraire. Elles peuvent être mises en scène afin d’embellir cet espace douillet.

Placées dans des niches au milieu d’un mur et d’un décor minimaliste ou valorisées par un joli porte-bûches, elles apporteront une note boisée et chaleureuse parfaite pour créer une ambiance de chalet montagnard.

Décorer la cheminée

Des accessoires bien choisis peuvent métamorphoser l’ambiance d’une pièce.

Pour rehausser le côté cosy de votre salon, disposez divers objets décoratifs sur le rebord de la cheminée, en privilégiant les matières brutes, comme le bois ou la pierre.

Vous pouvez aussi créer un espace végétal, avec des plantes grimpantes ou dépolluantes qui ne craignent pas trop la chaleur, ou disposer des branchages de sapin (sous forme de simples branches ou de couronne) qui seront du plus bel effet à l’approche des fêtes de fin d’année.

Vous pouvez en outre vous procurer une belle grille de cheminée et un pare-feu original pour donner du cachet à votre âtre.

Des matières et des couleurs toute douces

Si vous souhaitez créer un vrai espace douillet, soyez attentif aux matières et aux couleurs. Pour les meubles, choisissez plutôt du bois.

En plus d’être chaleureux et convivial, celui-ci rappellera les bûches et apportera une touche naturelle à l’ensemble. Les bois foncés donneront plutôt un style ancien et chic.

Pour un look plus contemporain ou scandinave, optez pour du mobilier et des accessoires aux teintes claires, fait de pin ou de chêne blanchi.

Pour les plaids et les tissus, misez sur des étoffes naturelles qui évoquent le style cocooning, comme la laine, la polaire ou encore du coton tout doux.

Si les couleurs claires s’imposent généralement, elles peuvent tout à fait, selon votre goût, être rehaussées par des notes douces (rose poudré, gris, marron clair…) ou bien au contraire des teintes plus marquées comme le bleu canard, le jaune ou encore le vert. Cela dépendra du style que vous souhaitez apporter à cet espace.

Une lumière feutrée et intimiste

La lumière tamisée est un élément essentiel quand on souhaite créer une atmosphère cocooning. Disposez ici et là quelques bougies et des photophores, des lanternes à même le sol et profitez de leur douce couleur le soir venu.

Vous pouvez encore installer sur la cheminée une ou deux guirlandes lumineuses, de préférence de teinte jaune, qui apporteront beaucoup de douceur ainsi qu’une touche féerique.

Rénover et relooker un plan de travail

Donner une seconde jeunesse à un plan de travail abîmé ou démodé, c’est possible avec un peu de créativité et d’huile de coude.

Voici quelques idées pour vous inspirer. Pièce phare d’une cuisine ou d’une salle de bains, le plan de travail est bien souvent marqué par son époque.

Pour redonner un coup de peps ou apporter un autre style à cet espace, il peut alors suffire de relooker ce dernier. Suivez le guide !

Préparer la rénovation

Avant de vous lancer dans le relooking de votre plan de travail, préparez-le en le nettoyant correctement, avec de préférence des produits naturels, tels que le savon doux, le vinaigre blanc, le savon noir, le bicarbonate de soude ou encore le jus de citron. Pour parfaire le dégraissage, passez un coton imbibé d’alcool.

Si le plan est en bois, passez en amont un coup de ponceuse et s’il est peint, utilisez un produit décapant.

Attendez que la surface soit totalement sèche avant de vous lancer dans votre séance de bricolage.

Rénover le bois

Avant de recouvrir ou de remplacer un plan de travail en bois usé, tentez de le rénover et de faire ressortir son charme naturel.

Commencez par poncer la surface, puis rebouchez les différentes petites éraflures avec de la pâte à bois.

Après un temps de séchage, poncez de nouveau, dépoussiérez et appliquez ensuite une teinture ou le vernis de votre choix.

Une couleur claire aura tendance à épurer et agrandir l’espace, tandis qu’une nuance plus chaude, miel ou orangée, apportera de la chaleur et du caractère à la pièce.

Repeindre un plan de travail abîmé

On peut également donner un coup de jeune à un plan de travail en le repeignant. Attention, la peinture utilisée doit présenter doit pour cela être résistante à l’eau, à la chaleur et à la graisse, facilement manipulable et applicable, et sécher rapidement.

En outre, optez pour une peinture non toxique. La couleur dépend du style que vous souhaitez donner à votre pièce.

Romantiques et intemporelles, les nuances claires ont l’avantage d’agrandir la surface et de se marier avec presque tout, mais elles sont plus salissantes.

Pour réveiller et réchauffer l’ambiance de la cuisine, osez le jaune, le bleu, le rouge ou encore le vert, qui se marient bien avec l’inox et le bois naturel.

Pour un effet chic et moderne, tentez les nuances sombres comme le gris foncé ou le noir.

Un nouveau plan carrelé

Pour redonner du cachet à votre cuisine, pourquoi ne pas carreler votre vieux plan de travail ?

Les carreaux de ciment, de grès ou de céramique ont l’avantage de proposer une bonne résistance à la chaleur, contrairement à la faïence, qui ne supporte pas bien les écarts de températures et les chocs.

La pose de grands carreaux, qui nécessite moins de joints poreux, facilite l’entretien quotidien. Si vous aimez le style bohème, optez pour des modèles colorés ou style azulejos.

Vous pouvez aussi décider de poser du carrelage uni et de colorer seulement les joints.

Plus simples encore à poser, des dalles adhésives en PVC donnent l’illusion de carreaux et sont proposées dans de nombreuses couleurs et motifs (effet métallique, carreau de ciment, béton ciré…).

Un panel de revêtements

Le carrelage n’a pas votre préférence ? D’autres revêtements lessivables et résistants aux hautes températures permettent de recouvrir un plan de travail abîmé.

Très tendance, le béton brut ou ciré permet d’obtenir un effet lisse, raffiné et design tout en étant adapté au contact avec les aliments.

Les magasins de bricolage proposent aujourd’hui des kits complets, composés des ingrédients nécessaires et d’un mode d’emploi, pour le poser soi-même.

Souvent plébiscitée, la résine est à la fois étanche et résistante, se pose sur tous les supports et supporte la chaleur jusqu’à 180 °C.

Disponible en plusieurs teintes, elle s’applique facilement au rouleau, nécessite un temps de séchage parfois assez long (plusieurs jours), mais garantit généralement un résultat net et soigné.

Valeur sûre, une nouvelle plaque de stratifiée pourra aussi vous convaincre.

Résistant à l’eau, aux chocs et aux rayures et adapté à un usage intensif, ce matériau est facile à vivre, simple d’entretien et s’adapte à tous les styles et décors.

Autre avantage : de nombreux modèles sont disponibles, avec plusieurs couleurs, effets (bois, pierre, marbre, granit, métal…) et finitions (mat, brillant, laqué…).

Son seul petit défaut est de supporter moins bien la chaleur que les autres matériaux, donc n’oubliez pas d’utiliser des dessous-de-plat !

Focus : Un plan en inox comme les pros

Si vous l’osez, vous pouvez sinon recouvrir votre ancien plan de travail par un plateau en inox.

Parfaitement adapté à la cuisine en raison de sa résistance, de son aspect hygiénique et pratique, il apporte une touche décorative certaine.

En revanche, il demande un nettoyage en règle, sous peine de laisser transparaître les traces d’éponge.

Poêle à granulés, limiter sa consommation de pellets

S’équiper d’un poêle à granulés pour faire des économies est une bonne idée, étant donné qu’à l’heure actuelle, le bois reste le moins cher pour se chauffer.

Néanmoins, il faut savoir bien gérer sa consommation de pellets afin de ne pas faire flamber la facture…

Face à la hausse des tarifs du gaz et de l’électricité, les Français optent de plus en plus pour le bois pour se chauffer l’hiver.

Comme l’indique l’Observatoire des énergies renouvelables, chaque année, les poêles font davantage d’adeptes, qu’ils fonctionnent avec des bûches ou des granulés.

Le prix du bois est en effet le plus stable du marché et, avec un budget moyen de 650€ par an, ce combustible reste le plus économique pour les ménages.

Mais face à ce succès fulgurant, les pénuries de pellets ont fait flamber la facture des consommateurs.

L’heure est donc à la sobriété énergétique. On vous livre quelques conseils pour économiser vos granulés cet hiver…

Optimiser son appareil

Le premier réflexe à avoir pour ne pas surconsommer de pellets, c’est de choisir le bon poêle à l’achat ! Plus votre appareil sera bas de gamme, plus il sera énergivore.

En effet, il faut se fier à sa puissance : les poêles à deux puissances seulement seront les moins perfectionnés, tandis que les modèles les plus optimisés répondront à vos besoins de façon précise, ce qui permettra de faire des économies de combustible. Mieux vaut donc opter pour un appareil plus cher à l’achat mais moins gourmand en granulés au quotidien.

L’option de programmation est également un critère à prendre en compte. Configurer des plages horaires de chauffe aux moments les plus opportuns vous permettra d’économiser jusqu’à 20 % de votre consommation.

Enfin, rien n’est plus énergivore qu’un poêle encrassé ! Votre appareil consommera forcément plus s’il n’est pas régulièrement ramoné.

Deux fois par an, on fait donc appel à un professionnel qui effectuera un nettoyage dans les règles de l’art.

Bien gérer la température

L’autre critère important à prendre en compte est la température à laquelle vous chauffez votre intérieur. Plus vous augmentez les degrés, plus votre consommation de pellets sera importante.

Il est donc conseillé de ne pas programmer votre poêle au-dessus de 20 °C, sachant que chaque degré supplémentaire engendre une surconsommation de 7 %.

Cela dit, selon le modèle de votre appareil, il faudra effectuer quelques tests afin de trouver la température la plus confortable pour vous.

Il faut parfois en effet indiquer une température plus élevée ou plus basse pour obtenir celle souhaitée. Ne négligez pas non plus l’isolation de votre logement !

Une maison bien isolée, notamment au niveau du toit et des combles sera forcément moins énergivore.

En cas de ponts thermiques, votre poêle devra tourner à une puissance élevée pour atteindre la température programmée.

Sans déperdition de chaleur, vous économiserez 10 à 20 % par an d’énergie.

De la qualité des pellets

Enfin, c’est une évidence, mais la qualité des pellets est également importante.

Il est primordial de choisir des granulés certifiés Flamme verte, Qualibois, DIN+, EN+ ou encore NF Biocombustibles solides.

Il s’agit de pellets premium, donc au prix plus élevé, mais avec des performances plus intéressantes et surtout ce sont des produits plus respectueux de l’environnement.

L’astuce : pour minimiser le coût de votre combustible, pensez à faire le stock en période estivale, lorsque les tarifs des pellets sont plus accessibles.

Le ventilateur pour disperser la chaleur

Rarement utilisé par les propriétaires de poêle à bois, le ventilateur est pourtant un accessoire qui peut vous permettre d’économiser jusqu’à 30 % de combustible.

Il se fixe sur votre appareil de chauffage et permet de disperser la chaleur dans toute la pièce sans consommer d’énergie supplémentaire.

Pour un prix d’achat compris entre 30 et 150 €, vous pourrez économiser plusieurs kilos de granulés.

Pensez à isoler votre garage !

Comme les autres pièces de la maison, il est conseillé d’isoler son garage pour gagner en confort et réduire sa facture d’électricité.

Du mur au plafond, en passant par les portes et les fenêtres, voici nos solutions pour éviter les pertes de chaleur.

Annexe plébiscitée de la maison, le garage peut non seulement abriter une voiture, mais aussi permettre d’entreposer divers objets, servir d’établi de bricolage ou encore de buanderie.

Pourtant, à l’heure des travaux, il est bien souvent délaissé au profit des autres pièces. Une grave erreur ! Bien isoler son garage permet en effet d’améliorer le confort thermique de son intérieur, de faire des économies d’énergie et de limiter les infiltrations d’humidité – ce qui conservera mieux vos affaires.

De plus, cela vous permettra d’y bricoler ou d’y faire de la musique sans pour autant risquer d’attraper froid. Alors, convaincu ? On vous explique la marche à suivre.

Isoler les murs

Plusieurs méthodes existent pour isoler les murs de votre garage et gagner quelques degrés dans les pièces adjacentes. Comme pour le reste de votre maison, vous pouvez les isoler par l’intérieur.

Si ces derniers sont parfaitement sains et propres, vous pouvez poser un isolant, comme la laine de verre ou la laine de roche, directement dessus.

Il est également possible d’utiliser des isolants en fibre animale ou végétale, comme la fibre de bois, le liège, le chanvre ou encore la laine de mouton, qui sont plus écologiques, mais moins économiques.

Recouvrez ensuite le tout de plaques de plâtre – ou d’un autre produit du même type.

Si vos murs ne sont pas en bon état, misez plutôt sur une isolation sous ossature métallique, qui a l’avantage de s’adapter à tous les cas de figure.

Rapides, efficaces et peu chères, ces deux solutions ont l’inconvénient de réduire la surface de la pièce. Pour éviter de perdre quelques mètres carrés ou si votre façade fait l’objet d’un ravalement, vous pouvez opter pour l’isolation des murs par l’extérieur.

Pour cela, appliquez l’isolant de votre choix en couche unique, puis mettez un revêtement de finition par-dessus.

Isoler le plafond et le sol

L’isolation du toit de votre garage est vivement recommandée, en particulier si celui-ci est situé en demi-sous-sol. Comme pour les murs, vous avez le choix entre l’isolation intérieure ou extérieure.

Plus économique, la première méthode consiste à poser un isolant sur le plafond pour faire barrage au froid : des plaques de polystyrène, de polyuréthane ou de liège sont idéales pour un plafond en béton ou en briques, tandis que la laine de verre sera adaptée à un plafond en bois.

Il est également possible de créer un faux plafond et d’insérer l’isolant entre les deux parties.

L’isolation extérieure est, quant à elle, préconisée dans le cas d’une rénovation de la couverture de la toiture.
Enfin, le froid et l’humidité passent aussi par le sol.

Il est donc conseillé de l’isoler. À moins de disposer d’un vide sanitaire sous le garage, les travaux se font ici forcément par le dessus.

Dans le cadre d’une importante rénovation, vous pouvez choisir de casser la dalle pour y poser l’isolant thermique (laine minérale, fibre de bois, cellulose, etc.), avant de remettre une chape.

Mais la solution la moins onéreuse consiste à recouvrir directement le sol existant, avant d’apposer un nouveau revêtement. Attention toutefois à ce que cette surélévation du sol ne bloque pas l’ouverture des portes.

Isoler les portes et les fenêtres

La porte de votre garage est particulièrement sensible aux températures extérieures. Il est donc important de bien l’isoler afin de conserver la chaleur à l’intérieur et d’éviter que l’humidité ne s’y développe.

Si votre porte est vétuste, le mieux est de la changer pour un modèle plus récent, en bois ou en acier, et doté d’une isolation renforcée.

Si elle est encore en bon état et que vous souhaitez la conserver, vous pouvez simplement poser un kit isolant dessus. Même chose pour la porte qui fait le lien entre votre garage et votre maison.

Pensez également à bien combler l’espace sous la porte en l’équipant d’un joint brosse ou d’un bas de porte pour éviter les courants d’air.

Si votre garage possède une fenêtre, le double vitrage sera en outre de rigueur pour limiter la déperdition thermique.

Focus : Les aides financières

Bonne nouvelle ! Si vous souhaitez isoler votre garage pour réaliser des économies d’énergie, vous pouvez prétendre à différentes aides financières.

Contactez un conseiller France Rénov au 0 808 800 700 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur le site France-renov.gouv.fr pour obtenir davantage de renseignements. Vous pouvez également vous adresser à votre municipalité ou au département pour savoir si des coups de pouce locaux existent.

Les tendances cuisine pour 2024

Des systèmes de rangements malins aux dernières innovations, en passant par l’importance de la durabilité et les couleurs affirmées, on décortique les tendances qui vont façonner nos cuisines dans les prochains mois.

Pièce centrale de nos logements, la cuisine a beaucoup évolué ces dernières années.

Lieu de convivialité par excellence pour partager des moments en famille ou entre amis mais devant aussi répondre à des exigences techniques très strictes, elle se doit d’être soigneusement pensée et conçue, tant du point de vue des aménagements et des équipements que de la décoration.

On vous guide pour concevoir une cuisine dans l’air du temps.

Toujours plus de tech

La domotique continue de faire son chemin dans la cuisine et les grandes marques, comme les petites start-up continuent d’innover pour nous faciliter l’existence.

Des frigos intelligents qui analysent leur contenu pour constituer une liste de courses disponible en temps réel sur votre smartphone aux bocaux alimentaires équipés d’une base connectée qui suggère des recettes en fonction des stocks de vos placards, de nombreuses nouveautés sont pensées pour nous aider à réduire le gaspillage alimentaire.

Quant aux cordons-bleus qui adorent mijoter de bons petits plats, ils apprécieront les derniers appareils hautement performants qui garantissent un haut niveau de précision dans la cuisson, tant pour le contrôle de la température que des modes de chaleur.

Un design fait pour durer

Toujours plus au cœur des préoccupations des Français dans leur habitat, le développement durable et les économies d’énergie incitent à choisir des matériaux plus vertueux, qu’ils soient naturels ou issus du recyclage.

Les designers s’orientent ainsi vers les bois bruts, la pierre, le cuir mais aussi le polypropylène recyclé.

On valorise également les appareils électroménagers et équipements très basse consommation, qui, s’ils demandent un investissement de départ plus important, s’avèrent rentables sur le long terme.

Le gain de place prend de l’ampleur

Afin de s’adapter même aux très petits espaces, les cuisinistes redoublent d’inventivité pour optimiser chaque mètre carré. Exit le mobilier en kit, on mise sur des meubles sur mesure, taillés tout spécialement pour nos kitchenettes.

Afin de tirer le meilleur parti de cette pièce aussi bien en termes de fonctionnalité que de stockage, on opte aussi pour des solutions de rangement astucieuses, comme une banquette de cuisine dotée d’un espace de rangements.

Très populaires, les tiroirs à ouverture complète permettent également un accès facile aux ustensiles et aux aliments.

On les choisit si possible avec diviseurs et compartiments pour une meilleure organisation. Toutefois, afin d’agrandir visuellement l’espace et de conserver un ensemble esthétique, on préfère la discrétion avec des rangements intégrés dans un système de portes invisibles sans poignées qui se fondent dans le décor.

On se tourne encore vers du mobilier compact, voire modulaire, comme des tables de faible circonférence ou pliables et des tabourets qui prennent peu de place.

L’îlot, le cœur de la cuisine

Élément central des cuisines modernes, l’îlot fait office à la fois de plan de travail, de table à manger, de coin bar et de meuble de rangement. Grâce à ses qualités multifonctions et à son aspect convivial, il connaît un fort engouement cette année.

Pour renforcer encore sa praticité, l’îlot se dote désormais de nombreux accessoires spécifiques, tels que tiroirs et niches de rangement, porte-bouteilles et porte-serviettes, prises de courant intégrées et étagères ouvertes.

Enfin, afin de laisser libre cours à toutes nos envies déco, il se pare de revêtements colorés et audacieux, tels que carreaux de faïence, facettes et marbre.

Place à la couleur

Sur les papiers peints, la crédence en zellige ou encore le mobilier, la couleur est omniprésente dans nos cuisines cette année.

Du bleu Majorelle au vert impérial en passant par le corail, les teintes franches et vives sont à l’honneur et se mélangent dans un mix & match décomplexé et audacieux qui frise l’excès chromatique, quitte à prendre des risques.

On veille également à varier les finitions, pour créer une cuisine unique qui reflète les goûts de ses propriétaires plutôt qu’un espace standardisé et commun.

Fusion entre intérieur et extérieur

Toujours aussi prégnants, nos besoins de plein air se traduisent par un intérêt fortement marqué pour les cuisines d’extérieur, qui deviennent le lieu de convivialité par excellence de la maison durant la belle saison.

Même à l’intérieur, on floute les frontières en misant sur de larges surfaces vitrées ouvertes sur le jardin pour faire entrer le paysage dans notre cuisine.

Nos conseils pour aménager la chambre de bébé

Peinture, décoration, tapis, lit, table à langer, commode ou encore fauteuil moelleux sont autant de choix à faire lorsqu’on prépare la chambre de son futur enfant. On vous guide pour aménager un cocon douillet, pratique et sécurisé.

Grand plaisir des futurs parents, l’aménagement de la chambre d’un nourrisson est une étape importante qui doit allier style, ambiance cosy mais aussi esprit fonctionnel puisque vous serez amené à y passer de longs moments pour veiller au bien-être de votre bout de chou dans les mois à venir. On vous livre les clés pour le réussir.

Un cadre apaisant

Afin de favoriser son endormissement, de faciliter ses nuits (et les vôtres) mais aussi d’aider à l’apaiser lors des gros chagrins, votre nouveau-né doit évoluer dans une atmosphère douce. Cela commence par la décoration de sa chambre qui doit privilégier les coloris invitant au repos et au calme.

On évite donc de repeindre les murs dans des teintes vives, telles que le jaune, le rouge ou l’orange, et on privilégie plutôt le blanc, le beige, le gris ou encore le vert d’eau.

N’hésitez pas à piocher dans les tons pastel qui vous permettront d’apporter de la gaîté sans troubler votre bout de chou.

Des stickers, une petite frise déco ou un lé de papier peint avec plus de caractère pourra toutefois être ajouté, en veillant à l’éloigner du lit de bébé pour ne pas perturber son sommeil. Les luminaires doivent évidemment être au diapason !

Évitez les appliques et spots qui peuvent gêner le champ de vision du nourrisson, tout comme les sources lumineuses trop éblouissantes. Installez plutôt un plafonnier à la lumière douce et une veilleuse.

Enfin, un tapis complétera harmonieusement cette déco, tout en permettant d’atténuer les bruits de pas (utile en pleine nuit) et en fournissant plus tard à votre bambin un espace de jeu ou de lecture confortable.

Les indispensables

En termes de mobilier, c’est le lit de bébé qui est au centre de toutes les attentions. Évolutifs ou non, suspendus, intégrant des rangements, les modèles sont ici pléthoriques et dépendent de vos goûts et de votre budget.

L’essentiel est que ce couchage permette à votre nourrisson de voir ce qui l’entoure, tout en étant sécurisé. Le classique lit à barreaux a ainsi largement fait ses preuves ! Deuxième pièce maîtresse : la table à langer.

Qu’elle dispose de son propre meuble ou puisse s’accrocher sur une commode, elle doit s’accompagner de plusieurs rangements immédiatement à portée de main et posséder des rebords sécurisés.

Afin de ranger toutes les affaires de votre loulou, investissez encore dans une commode ou une petite armoire. De même, un coffre, de jolis paniers ou d’autres petits rangements bas avec casiers permettront de réunir tous ses futurs jouets.

Choisissez ces derniers afin qu’ils puissent être manipulés sans danger par votre bout de chou lorsqu’il sera en âge d’attraper seul ses joujous. Côté couleur, le mobilier devra bien entendu se décliner lui aussi dans des tons doux et harmonieux.

La praticité avant tout

L’agencement de la chambre d’un nourrisson se doit d’être pratique. Le lit doit être un peu éloigné de la porte d’entrée pour que votre bambin ne soit pas gêné par le bruit mais tout de même dans son axe de vision pour atténuer ses peurs.

La table à langer doit pour sa part être proche de la commode, au cas où vous auriez besoin d’un vêtement. Par ailleurs, si vous en avez la possibilité, il sera judicieux de disposer un fauteuil confortable près du lit.

Vous pourrez ainsi le bercer et lui donner le biberon ou le sein sans trop le déplacer. Choisissez-le douillet mais ferme pour vous relever aisément malgré la fatigue ou le poids de bébé dans les bras.

Pour le reste, évitez de surcharger l’espace et privilégiez les meubles bas et peu encombrants. La circulation doit être facile et l’espace aéré.

La sécurité de rigueur

N’attendez pas que votre bout de chou commence à marcher à quatre pattes pour sécuriser sa chambre !

Dès l’aménagement des lieux, profitez-en pour investir dans des cache-prises, des goulottes pour cacher les fils électriques et installez si possible les prises en hauteur.

Tapis, peluches et literie devront aussi être adaptés aux nourrissons, tandis que le mobilier devra avoir des bouts ronds pour éviter que l’enfant ne se blesse lorsqu’il commencera à gambader.

Enfin, on ajoute un thermomètre dans la chambre, afin de s’assurer que cette dernière reste toujours entre 18 et 20 °C pour favoriser le sommeil de bébé, ainsi qu’un baby phone fiable pour intervenir en cas de besoin.

Les revêtements de sol se déclinent au naturel

Low angel view of the room with furniture in the house with modern boho design interior and a cozy rope swing next a window The concept of home life, home comfort.

Alternatives originales aux matériaux traditionnels, les revêtements de sol naturels investissent de plus en plus nos intérieurs.

Fibres végétales, linoléum naturel, liège, moquette en laine, mais aussi terre cuite ou pierre, le choix est désormais pléthorique.

Choisir un revêtement de sol n’a rien d’évident. Subissant des passages plus ou moins répétés, le matériau doit tout d’abord être résistant.

On lui demande encore d’offrir de bonnes qualités d’isolation thermique et acoustique, afin de préserver le confort de la maisonnée.

Mais surtout, c’est un élément essentiel de décoration !

De par sa texture, sa forme et sa couleur ou ses motifs, le revêtement de sol donne le ton de la pièce et impose de mettre au diapason tant la déco murale que le mobilier.

Et justement, les matières naturelles tirent avantageusement leur épingle du jeu en termes de design. Tour d’horizon.

Des fibres chaleureuses

Elles ont le don d’évoquer l’été et de donner un air de vacances à notre maison.

« Elles », ce sont bien entendu les fibres naturelles ! Au cœur des tendances déco depuis quelques années, le sisal, la fibre de coco ou encore le jonc de mer se déclinent tant sur notre mobilier et notre linge de maison que sur nos sols.

Chaleureux et se mariant à merveille avec différents styles décoratifs, ces revêtements en fibres végétales offrent une bonne durabilité et permettent d’atténuer les sons.

Néanmoins, ils supportent mal le contact avec l’eau, de même que les taches. Ils sont donc à privilégier dans des pièces calmes, comme une chambre.

Particulièrement résistante, la fibre de coco peut aussi recouvrir le sol d’une entrée, d’un escalier ou d’un couloir.

Du lino plus vrai que nature

Si les revêtements en PVC ou en vinyle sont prisés pour leur faible coût et la multiplicité de leurs décors, le linoléum naturel n’a rien à leur envier !

Composé entièrement de matières naturelles, ce produit est généralement constitué de toile de jute, de sciure de bois, d’huile de lin et de pigments.

Très polyvalent, il se présente sous la forme de rouleaux, de dalles ou de lames et affiche une grande variété de teintes et de motifs.

Plébiscité pour ses qualités écoresponsables, ce matériau peut être utilisé dans toute la maison, à l’exception des pièces humides, et trouve même un écho favorable auprès des personnes asthmatiques ou allergiques puisqu’il ne rejette aucun composé organique volatile.

La moquette reprend du poil de la bête

Longtemps écartée de nos intérieurs, la moquette fait de nouveau des adeptes parmi les amateurs de moelleux et d’une isolation aussi bien acoustique que thermique.

Plutôt que d’opter pour des matières synthétiques, vous pouvez alors préférer la laine naturelle, pour un charme et un confort inégalés.

Idéal pour une chambre, ce revêtement cosy peut également investir un salon ou un bureau pour une ambiance feutrée invitant au calme et à la douceur.

Les plus écolos pourront même choisir un modèle fabriqué à partir de filet de pêche recyclé, qui absorbe tout autant les sons parasites.

Le liège fait son come-back

Lui aussi matériau non grata pendant quelques décennies, le liège fait son grand retour dans la maison, tant à travers un mobilier aux inspirations vintage que sur nos murs et nos sols.

Son grand atout ? Il offre une très bonne isolation thermique et phonique ! Pour couronner le tout, il est aussi antibactérien et anti-allergique.

Matériau naturel et écologique puisqu’il constitue l’écorce extérieure du chêne-liège que l’on extrait sans abîmer l’arbre, il apporte une ambiance chaleureuse avec un petit air de chalet de montagne à notre intérieur.

Un esprit chic intemporel

Si les matières naturelles se déclinent aujourd’hui en une multitude de revêtements de sol, certains sont déjà utilisés depuis longtemps dans nos intérieurs.

Classique indémodable, le parquet en bois naturel séduit ainsi toujours autant. Il apporte une touche de caractère à votre pièce de vie et une chaleur inimitable, mais craint l’eau et les taches.

Elle aussi intemporelle, la pierre n’a jamais disparu de nos habitations mais se fait toutefois rare en raison de son tarif élevé. Pour qui a les moyens, un sol en granit, en marbre, en travertin ou encore en quartz offre une durabilité incomparable et une élégance inégalée.

Ces matières naturelles bénéficient en outre désormais de formulations plus responsables qui peuvent intégrer des matériaux d’origine recyclée, en plus des matières premières minérales.

Les cheminées à l’assaut de la modernité

Si les Français se tournent majoritairement vers les poêles à bois ou à granulés, les cheminées n’ont pas dit leur dernier mot !

Les nouveaux modèles proposent des options high-tech et des design ultra-modernes pour séduire à tous les coups.

Frappés de plein fouet par les hausses constantes des prix de l’électricité et du gaz, les Français sont plus nombreux chaque année à se tourner vers le bois pour se chauffer.

C’est en effet à l’heure actuelle le combustible le moins cher.

Mais si les méthodes de chauffage ancestrales ont à nouveau la cote, ce sont les poêles à bois qui remportent la palme des équipements les plus populaires !

La cheminée est en effet de moins en moins convoitée, bien que les nouveaux modèles allient parfaitement technologie et modernité.

Un marché qui s’éteint à petit feu ?

Il fut un temps pas si lointain où pas une maison n’était équipée d’une cheminée. Moins au goût du jour, les foyers ouverts (d’ailleurs interdits depuis le 1er janvier 2022) ont désormais laissé place aux poêles à bois, moins encombrants et plus modernes. Et les chiffres le confirment !

Selon l’étude 2022 de l’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER), 318 000 poêles (à bois ou à granulés) ont été vendus en 2021, contre 64 000 pour les cheminées seulement.

Ainsi, le succès des poêles à bois grimpe, tandis que l’attrait pour nos bonnes vieilles cheminées se fait plus rare.

Des appareils ultra-équipés et design

Pourtant, les fabricants ont mis les bouchées doubles pour convaincre les consommateurs de se ruer sur les cheminées… Les nouveaux modèles ont en effet gagné en modernité et en fonctionnalité.

Plus performants, plus faciles d’entretien mais aussi beaucoup plus esthétiques, ils rivalisent d’imagination pour séduire les foyers en quête de convivialité.

Les appareils les plus high-tech intègrent même différentes innovations électroniques, qui permettent, par exemple, de programmer ou de contrôler le feu à distance, ce qui facilite le contrôle de la température du logement et permet donc de faire des économies.

Côté design, on trouve désormais des âtres en forme pyramidale, ovale ou angulaire, ce qui les transforme assurément en pièce d’exception.

Certains modèles encore peuvent se suspendre quand d’autres intègrent des rangements pour le bois, des bibliothèques ou autre mobilier pratique.

Les cheminées en pierre ollaire, en plus d’être particulièrement contemporaines, offrent également un rendement intéressant puisqu’elles emmagasinent la chaleur et continuent de chauffer même lorsque le feu est éteint.

Le dispositif le plus avantageux

Vous l’aurez compris, les cheminées d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles d’antan !

Néanmoins, investir dans un tel appareil est-il plus ou moins intéressant que d’opter pour un poêle ?

En termes de performance, on estime que le rendement énergétique d’un foyer fermé est de 70 % en moyenne, au même niveau que celui d’un poêle à bûches, contre un rendement de 90 % pour un modèle à pellets.

Côté prix, si vous pouvez trouver des petits inserts à 500€, il faudra plutôt compter entre 1 500 et 5 000€ pour une cheminée, et en moyenne 2 600€ pour un poêle (jusqu’à 7 000€ parfois).

Les tarifs d’entretien, c’est-à-dire le ramonage obligatoire deux fois par an, sont équivalents pour les deux solutions (entre 150 et 300€).

On l’aura compris, il n’y a donc pas de grosses différences entre une cheminée et un poêle.

À l’heure du choix, ce sont ainsi essentiellement vos préférences personnelles qui vont faire pencher la balance.

Et si le poêle est globalement plus performant, rien ne surpasse en revanche le charme d’une cheminée…

Comment bien choisir sa peinture d’intérieur ?

Fasse au choix pléthorique qui existe actuellement en termes de peinture, il peut être difficile de s’y retrouver. Matériau, teinte, effet… voici quelques conseils pour adopter celle qui s’adaptera à vos besoins. Repeindre les murs est un passage quasi obligé lorsqu’on rénove ou rafraîchit l’intérieur d’une habitation.

Que ce soit dans le salon, la cuisine, la chambre ou le couloir, la peinture protège contre l’usure du temps et les dommages tout en masquant les défauts. En plus d’améliorer leur apparence visuelle, elle permet de personnaliser les espaces et de donner de la valeur à la maison. Mais encore faut-il bien la sélectionner !

Déterminer le style recherché

Quelle ambiance voulez-vous donner à votre pièce : plutôt classique, moderne, bohème ou encore audacieuse ? Si les tons blancs et neutres sont intemporels et s’accordent avec quasiment tous les styles, vous pouvez également personnaliser les lieux à votre image. Si vous voulez agrandir une petite pièce, préférez des couleurs claires. Utilisez au contraire du foncé pour délimiter plusieurs espaces sur une grande surface.

En outre, les couleurs sont souvent associées à des émotions, réfléchissez donc bien à ce que vous allez ressentir en y passant du temps. Si les couleurs froides, douces et neutres favorisent une sensation de calme, les couleurs chaudes, lumineuses et contrastées apportent une touche plus sociable et énergique. Dans les espaces de repos, faites en revanche attention aux teintes très vives et stimulantes (rouge, orange…) qui boostent la créativité mais peuvent parfois provoquer de l’irritabilité, notamment chez les enfants.

Rechercher l’harmonie déco

Élément essentiel de la décoration, la peinture murale doit s’accorder avec le reste de l’espace, en particulier le sol, le mobilier et les accessoires. Prenez donc le temps d’analyser votre pièce. Une couleur contrastant avec la tonalité du sol permettra par exemple de mettre celui-ci en valeur. Vous pouvez encore opter pour une teinte présente sur le détail d’un accessoire ou s’harmonisant avec les coussins de votre canapé.

Enfin, pensez aux couleurs des pièces adjacentes. Si vous attribuez une teinte différente à chaque espace, faites en sorte que l’intérieur global de la maison soit cohérent.

Tenir compte de la lumière naturelle

La lumière joue un rôle primordial en intérieur et peut changer du tout au tout la teinte de peinture sélectionnée. Au moment du choix, vous devez donc tenir compte de l’exposition de la pièce et de la lumière naturelle qui y rentre.

Si elle est au sud, optez plutôt pour des teintes froides. Si elle est exposée au nord, préférez les teintes chaudes, permettant de faire ressortir la luminosité, aux nuances grises et bleues.

À chaque pièce sa peinture

Acrylique, glycéro, dépolluante (qui est capable d’éliminer certains polluants de l’air pendant plusieurs années) ou encore biosourcée (fabriquée à base de résine biosourcée)… Aujourd’hui, l’offre de peinture s’est élargie et permet de répondre à tous les besoins.

L’acrylique est généralement privilégiée en intérieur car elle est plus facile à appliquer et ne dégage pas de solvant polluant. Côté finitions, la peinture mate est idéale au plafond et pour masquer les petits défauts. Plus fragile, elle est souvent choisie pour les espaces calmes et secs comme le salon ou les chambres.

À l’inverse, la glycéro peut être préférée dans les pièces humides ou sujettes aux taches, comme la salle de bains ou la cuisine, car elle est très facilement lessivable et offre une très bonne résistance dans le temps. Une finition satinée ou brillante sera en outre ici privilégiée.

L’application d’une sous-couche sera, quant à elle, réservée aux murs en mauvais états ou déjà colorés par une peinture foncée.

Déterminer les finitions et les rendus

Mate, satinée, brillante ou encore veloutée, la peinture peut avoir différentes finitions. Les métallisées, très tendance cette année, apportent un look contemporain chic et moderne, proche de l’esprit loft.

Les peintures à effets de reliefs, quant à elles, permettent de donner différents styles aux pièces. Effet sablé pour un look naturel ou encore effet béton pour une touche urbaine, vous n’aurez que l’embarras du choix.

Les couleurs tendance 2023

Le choix des couleurs dépend des goûts personnels. Mais si vous manquez d’inspiration ou souhaitez être au top des tendances, adoptez les couleurs phares de l’année 2023.

Parmi elles, on retrouve les teintes naturelles, comme le bleu océan, le vert sapin, le vert sauge ou le bambou, les tons pastel comme le crème, le rose poudré ou le rose orangé, ou encore des couleurs vives et audacieuses comme le jaune, le bleu canard, le turquoise ou encore le Viva Magenta, élu couleur de l’année 2023 par Pantone.

Chauffage : les installations les plus rentables

Cet hiver, passez le cap et investissez dans un appareil de chauffage plus économique et plus écologique. Vous réduirez ainsi votre facture énergétique tout en protégeant la planète !

Chaque année, lorsque les premiers frimas arrivent, c’est le même casse-tête : la majorité des Français se demandent comment faire des économies de chauffage.

Avec la hausse constante du prix des combustibles, alléger sa facture énergétique devient en effet le but ultime de la plupart des foyers. Et si l’on peut réduire son empreinte écologique par la même occasion, c’est tout bénéfice !

Ainsi, il est tout à fait possible de se chauffer mieux et pour moins cher… à condition de faire un petit investissement de départ. Quels sont donc les appareils les plus économiques ? On fait le point.

Le poêle à bois

Parmi les équipements de chauffage les plus économiques, le poêle à bois est certainement le plus intéressant.

En effet, le bois est actuellement le combustible le moins coûteux du marché, puisqu’il est environ 30 % moins cher que le gaz ou l’électricité. En moyenne, son prix est de 0,07€ par kWh, contre 0,12€ pour le gaz de ville et 0,16€ pour l’électricité.

Son rendement est compris entre 60 % et 95 % pour une utilisation avec des granulés, contre 80 % maximum pour une cheminée avec insert.

Ce n’est donc pas pour rien si 40 % des maisons individuelles sont déjà équipées d’un poêle à bois !

C’est aussi une solution écologique car le bois rejette peu de CO2 et il s’agit d’une énergie renouvelable. En effet, la filière est organisée par l’Office national des forêts (ONF), qui gère une production issue exclusivement de forêts exploitées durablement.

Évidemment, le prix d’un poêle à bois reste un investissement important puisqu’il faut débourser entre 3 000€ et 10 000€ en fonction des modèles.

La chaudière à condensation

Autre option pour les foyers qui utilisent le gaz : la chaudière à condensation. Celle-ci assure aussi bien le chauffage que la production d’eau chaude sanitaire.

En effet, elle fonctionne en brûlant le gaz, ce qui produit de la chaleur, et utilise la vapeur d’eau contenue dans la fumée pour la refroidir et la transformer en liquide.

Ce système deux en un permet alors de réduire sa consommation de gaz de 10 à 25 %. Comptez environ 3 000€ pour une chaudière à condensation.

Sachez qu’il existe également des chaudières biomasse, plus écologiques, qui vont utiliser non pas du gaz mais des morceaux (bûches, granulés…), déchets (copeaux, sciure…) de bois ou des résidus organiques (paille, coques de fruits…) pour fonctionner.

Si elle est assez coûteuse à l’achat (de 3 000 à 10 000€), elle peut vous faire économiser 30 à 55 % sur vos factures d’énergie.

La pompe à chaleur

C’est un peu l’appareil à la mode, mais il faut dire que la pompe à chaleur air/eau est l’une des plus économiques !

En effet, pour 1 kWh consommé, elle vous restituera 3 kWh d’énergie.

Un véritable petit tour de passe-passe qui vous permettra de diviser par trois ou quatre votre consommation énergétique !

Elle a aussi comme autre atout d’être écologique car elle capte les calories extérieures pour les transformer en énergie. Elle ne pollue donc pas et ne rejette pas de fumées toxiques.

C’est aussi malheureusement l’un des appareils les plus chers à l’achat car il faut compter environ 12 000€ pour une pompe à chaleur mixte. Cela dit, les aides publiques peuvent diminuer grandement son coût.

Le chauffage solaire

Enfin, pour chauffer sa maison gratuitement, rien ne vaut le chauffage solaire !

S’il faut investir au départ dans des panneaux thermiques, cet achat est rapidement rentabilisé (quelques années à peine), permettant de couvrir jusqu’à 70 % des besoins de chauffage d’une maison, avec possibilité de réduire par deux le montant de sa facture.

Si l’énergie créée est gratuite et inépuisable, il faut en revanche prévoir un système complémentaire ou d’appoint (chaudière à condensation ou pompe à chaleur par exemple) qui prendra le relais pour la partie restante.

Bon à savoir : les systèmes de chauffage performants peuvent bénéficier d’aides financières. Renseignez-vous gratuitement auprès d’un conseiller France Rénov au 0 808 800 700 (numéro non surtaxé) ou sur France-renov.gouv.fr.

6 conseils pour aménager son dressing

Un tiroir trop bas, une étagère trop haute, un casier mal proportionné ou une penderie peu accessible ont tôt fait de transformer un dressing en cauchemar quotidien ! Pour éviter de regretter trop vite vos choix d’agencement, suivez nos recommandations.

Pratique, fonctionnel, modulable et adapté à nos besoins, le dressing supplante de très loin le simple placard pour tout ce qui concerne notre garde-robe.

Mais qu’il soit spacieux ou de taille modeste, cet espace de rangement dédié à nos vêtements et parfois au linge de maison doit avant tout être bien pensé pour faciliter la vie au quotidien. Voici 6 astuces pour vous y aider.

Faites le point sur vos besoins

Les dressings des catalogues et magasins d’ameublement vous font rêver ? Avant de vous lancer, faites le point sur vos besoins réels. Avez-vous beaucoup de vêtements à suspendre ?

Êtes-vous plus adepte des tiroirs que des étagères ? Comptez-vous ranger uniquement vos vêtements ou également du linge d’intérieur ou des nappes ?

Ce sont autant de questions que vous devez vous poser pour savoir comment concevoir votre dressing. Cela vous permettra de déterminer l’espace à laisser pour la penderie, les étagères, d’éventuels paniers de rangement et autres accessoires.

Une implantation stratégique

Si vous avez la place d’installer votre dressing dans votre chambre, c’est l’endroit le plus pratique pour y choisir chaque jour votre tenue. Mieux vaut sinon l’installer à côté de celle-ci ou de la salle de bains. Le couloir peut également être investi, en veillant toutefois à laisser libre un espace d’au moins 80 cm pour circuler.
En fonction de la configuration des lieux, vous pourrez ensuite opter pour un agencement en « U » couvrant trois murs, en « L » sur deux murs en angle ou encore en « I » sur un seul pan de mur ou « double I » sur deux murs opposés. Attention cependant aux modules en angle qui peuvent prendre beaucoup de place.

À moins d’avoir une pièce dédiée, il est en outre conseillé de fermer le dressing par des portes battantes (visibilité complète), coulissantes (gain de place) ou au moins par un rideau (moins onéreux).

La taille compte

Si les zones de votre dressing dépendent avant tout des affaires que vous comptez y ranger, vous devez avoir en tête certaines proportions. Mieux vaut par exemple limiter la profondeur des étagères à une cinquantaine de centimètres, sans quoi vous aurez du mal à accéder aux t-shirts du fond.

Évitez aussi une trop grande hauteur qui vous incitera à constituer de grosses piles de linge peu pratiques. Une profondeur de 60 cm est par ailleurs nécessaire pour la penderie, tandis qu’il faut prévoir au moins 1 m de haut pour suspendre robes et vestes de mi-longueur.

Pour gagner de la place, vous pouvez installer une première barre à environ 190 cm de haut et prévoir une seconde barre basse pour les vêtements plus courts.

Des accessoires malins

La grande force des dressings des magasins d’ameublement, c’est de proposer une multitude d’agencements possibles mais aussi d’accessoires malins destinés à vous faciliter la vie. Les étagères inclinées en métal seront ainsi parfaites pour caler vos chaussures.

Si vous êtes fan de foulards et écharpes, optez pour des paniers suspendus ou des patères dédiées. Des tiroirs sont aussi conçus pour vos ceintures, tandis que les porte-cravates et porte-pantalons éviteront de froisser les affaires de Monsieur.

Quant aux séparateurs de tiroirs, ils sont quasi-incontournables pour ranger les sous-vêtements !

Clarté et visibilité

Au moment de concevoir votre dressing, ne lésinez surtout pas sur l’éclairage ! L’objectif : éviter les zones sombres dans lesquelles les affaires auront tôt fait d’être oubliées.

Les modèles d’aménagement proposent généralement d’intégrer des spots LED sur le haut des meubles. Cela dit, une pièce bien éclairée peut aussi amplement suffire.

Enfin, est-ce besoin de préciser qu’un miroir est impératif ? Pour gagner de la place, il peut être directement intégré aux portes du dressing.

À moindre coût, une psyché placée à proximité vous permettra aussi de vous admirer en pied.

Avoir de l’ordre

Un bon aménagement de dressing passe par un bon classement de vos affaires !

Les vêtements encombrants, comme les pulls, seront placés en hauteur, suivis des jeans et pantalons qui peuvent aisément être attrapés sur les étagères du haut, à moins d’avoir la place pour les suspendre.

Les tops et t-shirts seront en revanche placés à hauteur de regard, pour trouver facilement celui qu’il vous faut chaque matin.

Côté penderie, mieux vaut séparer robes et chemises, pièces longues et courtes, pour gagner du temps et de la place. Les sous-vêtements seront eux placés de préférence dans des tiroirs installés à mi-hauteur ou en bas du dressing.

De même, si vous souhaitez y ranger vos chaussures, il faudra également leur réserver des emplacements dans la partie basse, pour une prise en main optimisée.

3 conseils pour stocker et utiliser son bois de chauffage

Face à la flambée des prix de l’énergie, le chauffage au bois s’impose plus que jamais comme une alternative à la fois plus économique mais aussi écologique par rapport à l’électrique ou au gaz, à condition toutefois d’être entreposé et manipulé comme il se doit. Rien de tel qu’un bon feu de cheminée pour se réchauffer durant la saison hivernale et passer un moment convivial en regardant le spectacle des flammes dansant dans l’âtre. Toutefois, pour tirer le meilleur parti de cette ressource et profiter d’un rendement optimal, il est nécessaire d’entretenir correctement votre cheminée, votre poêle ou votre insert, mais aussi de stocker et d’utiliser convenablement vos bûches. On vous livre nos recommandations.

Photo of a young woman, who has collected firewood, stacking it next to the fireplace.

Entreposer son bois pour le protéger

Avant de pouvoir être brûlé, votre bois de chauffage doit d’abord être suffisamment séché. En effet, un bois bien sec procure davantage de chaleur, offre un allumage facilité et sans fumée, encrasse moins vite l’appareil et le conduit de fumée et se consume moins vite. De plus, le bois séché a une meilleure combustion, ce qui génère jusqu’à 10 fois moins d’émissions de particules fines PM2,5, dont le chauffage au bois domestique est responsable à 41 % en France d’après l’Agence de la transition écologique (Ademe).

Si le taux d’humidité de vos bûches est supérieur à 23 %, ce qui est le cas si elles sont fraîchement coupées, faites-les au préalable sécher pendant 18 à 24 mois avant de les utiliser. Pour cela, stockez-les dans un endroit couvert et bien ventilé, à l’abri de la pluie, si possible adossé à un mur et idéalement surélevé pour éviter au maximum l’humidité provenant du sol grâce à une aération par le dessous. Si vous avez acheté vos bûches en magasin, celles-ci sont déjà sèches et utilisables immédiatement.

Dans tous les cas, prévoyez de rentrer vos bûches dans une pièce chauffée de votre logement au moins 48 heures avant de les brûler, afin de parfaire le séchage.

Bien choisir son bois

Les caractéristiques du bois sont aussi un critère important. Privilégiez ceux issus de feuillus durs, comme le chêne, le hêtre, le charme, le châtaignier ou le frêne. Les bois tendres, tels que le bouleau ou le peuplier, sont eux plutôt à utiliser à l’allumage. Évitez absolument les bois traités, peints, vernis ou souillés, et si possible, à l’achat, optez pour ceux porteurs d’un label de qualité : certifications NF, certifications européennes, marque France Bois Bûche garantissant une provenance française et certifications PEFC et FSC pour les bois issus de forêts écogérées. Enfin, veillez à ce que les bûches soient fendues et possèdent peu d’écorce.

Une combustion optimale

Afin de tirer le meilleur de vos bûches et garantir à la fois de bonnes performances et un faible impact environnemental, certaines règles sont à respecter. Privilégiez un allumage par le haut, en empilant les bûches du plus gros au plus petit diamètre et en les espaçant suffisamment pour que l’air circule. Sur le dessus, terminez avec du bois de cagette en peuplier ou un allume-feu sans produit pétrolier, comme la laine de bois. Ce type d’allumage est moins polluant, plus efficace et plus économique que la méthode traditionnelle.

Une fois que votre feu a pris, chargez régulièrement en ajoutant du bois quand les braises sont encore vives mais sans surcharger le foyer, y compris à l’allumage. Enfin, maîtrisez le tirage en ouvrant toutes les entrées d’air à l’allumage ou lors du rechargement, puis en réduisant dès que le feu a bien pris, sans jamais les fermer complètement.

À noter qu’une vitre encrassée est le signe d’une mauvaise combustion, ce qui signifie que vous devez ouvrir les entrées d’air. Rappelons également qu’il est impératif de respecter les instructions de notice de votre appareil (calibre des bûches, chargement, réglage du tirage), de le nettoyer après chaque utilisation en pensant à vider le cendrier, et de le faire entretenir annuellement par un professionnel (ramonage, vérification de fonctionnement du brûleur, etc.).

Quid des granulés ?

Les granulés de bois sont fabriqués à partir de sciure affinée, séchée puis compressée, et sont donc prêts à l’usage. Veillez simplement à les stocker dans un local bien ventilé non humide et isolez-les du sol, par exemple en les surélevant sur une palette. Ne les achetez pas à l’avance s’ils ne sont pas utilisés dans l’année.

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