Déjà plébiscitées pour leur robustesse et leur pérennité, les cuisines françaises ont plus que jamais la cote auprès des clients désireux de soutenir l’économie nationale tout en optant pour un mobilier plus responsable. S’il y a bien un gagnant dans la crise sanitaire, c’est le made in France !
Déjà en croissance continue depuis plusieurs années, cette tendance a littéralement explosé depuis le début de la pandémie et profite notamment au secteur de l’ameublement.
En tant que pièce centrale de la maison, la cuisine n’échappe pas à cet engouement.
Une qualité qui va de soi
Le made in France a toujours eu une réputation d’excellence, et cette image lui colle plus que jamais à la peau puisque 78 % des participants à un sondage Opinion Way réalisé en septembre 2020 pour l’enseigne SoCoo’c considèrent que la fabrication française représente une garantie de qualité.
L’ameublement hexagonal est ainsi réputé pour être conçu avec des matériaux robustes qui lui assurent une bonne longévité. Acheter national est d’autant plus rassurant en cas de souci ultérieur.
« En s’adressant à une marque française, nos clients s’assurent des services qu’ils n’obtiendront pas forcément avec un prestataire étranger, comme la garantie des acomptes ou la mise en place de services de SAV fiables et efficaces », nous explique Richard Perrin, chef de gamme Mobalpa.
L’écologie, nouveau critère de choix
Bien plus récent, l’argument écologique participe lui aussi à ce succès, au point de rentrer désormais en ligne de compte dans la décision d’achat d’une cuisine.
Ainsi, 78 % des personnes interrogées par Opinion Way estiment qu’opter pour une cuisine made in France permet de réduire son impact environnemental.
Pour diminuer l’empreinte carbone due au transport, veillez à ce que les matériaux proviennent bien de l’Hexagone et que la fabrication ait lieu dans des usines de production basées sur le sol national.
Assurez-vous encore que le bois utilisé pour les panneaux constituant votre future cuisine soit issu de forêts françaises éco-gérées.
Repérez pour cela les labels NF Environnement (limitation des impacts sur l’environnement tout au long du cycle de vie du mobilier) et PEFC (bois issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées).
Un regain de patriotisme
Après un an et demi de pandémie, l’élan patriotique joue également à fond dans le succès du made in France comme nous l’a confirmé Arnaud Allantaz, le directeur de SoCoo’c.
« On constate un engouement pour la fabrication française depuis 4 à 5 ans, ce qui nous a incité à communiquer davantage sur l’ADN de notre enseigne basée en Haute-Savoie.
Mais depuis le premier confinement, c’est encore plus flagrant ! On observe une sorte de réflexe d’achat des ménages pour les produits hexagonaux, y compris dans l’ameublement. »
Alors que le made in France était auparavant la cerise sur le gâteau, il est ainsi à présent intégré dans la décision d’achat en tant que soutien à l’économie nationale pour 91 % des sondés Opinion Way et de moyen de conserver des emplois sur le territoire pour 90 % des participants.
Plus encore, 86 % des 18-24 ans considèrent qu’il est plus important que jamais d’acheter français, tandis que 95 % des foyers seniors estiment qu’il s’agit d’un acte citoyen.
Pour toutes les bourses
Si les cuisines françaises étaient autrefois réservées à une clientèle fortunée, la diversification des gammes, les progrès techniques et la massification des offres ont permis de tirer progressivement les prix vers le bas.
Dès lors, l’ameublement made in France n’est pas nécessairement plus onéreux que son équivalent international. Tout dépend en réalité du niveau d’options, des finitions, des matériaux et de la taille des meubles souhaités.
De même, le type de montage peut aisément faire pencher la balance.
Les cuisines en kit à assembler soi-même sont les plus économiques (entre 1 000 et 5 000 € en général) mais ont une durée de vie limitée.
À l’inverse, une cuisine montée en usine est plus onéreuse mais aussi plus solide.
Les prix débutent alors aux alentours de 3 000 € et peuvent allégrement dépasser les 10 000 € selon la gamme choisie.
Le saviez-vous ?
Lorsqu’on parle de cuisine made in France, on parle le plus souvent de l’ameublement.
En effet, la majorité de l’électroménager est aujourd’hui produite à l’étranger.
Sur le sol national, seules une dizaine d’entreprises proposent des fours, des cuisinières, des hottes aspirantes, ainsi que quelques lave-vaisselle.
Les fabricants français sont en revanche davantage présents sur le petit électroménager (robots, friteuses, machine à café, crêpière, etc.), tout aussi indispensable à une cuisine fonctionnelle.