De l’eau, un peu de farine et une casserole…
Voilà les nouveaux outils que vous pourrez conserver dans votre atelier.
Il existe de nombreuses situations où l’utilisation de colle peut s’avérer indispensable : difficile par exemple de s’en passer pour poser du papier peint.
Cependant, alors que les rayons des grandes surfaces de bricolage se remplissent de peintures de plus en plus écologiques, les colles continuent à contenir nombre de produits chimiques.
Pour aller au bout d’une démarche soucieuse de l’environnement, une solution existe : fabriquer soi-même sa colle.
Différentes recettes, à base de produits naturels, s’appuient sur des techniques anciennes.
Certaines datent même de l’Antiquité et ont eu maintes fois l’occasion de faire leurs preuves.
Avec de la farine
La colle « naturelle » la plus connue est à base de farine. Si la farine de seigle (complète) est souvent préconisée pour cet usage, la simple farine de blé, présente dans tous les placards, sera aussi efficace.
Dans une casserole, mélangez un verre de farine, avec une cuillère à soupe de sucre et délayez le tout avec un peu d’eau, en éliminant les grumeaux.
Faites chauffer à feu doux, en ajoutant peu à peu de l’eau, de manière à obtenir la consistance d’une sauce béchamel un peu épaisse.
Versez ensuite dans un bocal fermé, que vous pourrez conserver pendant trois ou quatre jours.
Cette quantité est parfaite pour un simple atelier bricolage ; pour encoller des murs, multipliez-la en fonction de la taille de votre plus grande casserole (il vaut mieux commencer par de petites quantités pour gérer les doses nécessaires).
De l’essence de térébenthine, insecticide, peut également être ajoutée à la préparation, ainsi que de l’extrait de pamplemousse, bactéricide.
Le sucre, qui a un effet retardateur de prise, est facultatif : évitez-le si vous souhaitez que votre colle sèche rapidement. Utilisez ensuite votre fabrication comme n’importe quelle colle du commerce.
Mais aussi…
Il existe également des recettes qui utilisent d’autres ingrédients. Vous pouvez ainsi récupérer du riz trop cuit en conservant et en filtrant son eau : l’amidon qui y est dilué est très efficace. Le liquide obtenu, recuit, doit être blanc et épais. Cette technique est très connue en Asie et peut également remplacer les vernis-colles : en séchant, l’eau de riz devient transparente. La caséine contenue dans le lait permet également de coller ensemble des papiers ou de les poser sur du verre. Pensez cependant à y ajouter des huiles essentielles qui repousseront les mites alimentaires