Chaudière au gaz ou au fioul : il est grand temps de changer !

La lutte contre les gaz à effet de serre a sonné le glas des chaudières au fioul ou au charbon au 1er juillet 2022, tandis que les modèles au gaz sont sur la sellette.

Entre mesures contraignantes et aides financières, l’État incite plus que jamais les ménages à tourner le dos aux énergies fossiles polluantes. Le secteur du bâtiment est un domaine clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Alors que la France a pour objectif de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, l’étau se resserre progressivement autour des énergies fossiles polluantes.

Dès lors, les chaudières à charbon, au fioul et probablement au gaz appartiendront bientôt au passé…

Exit le fioul et le charbon

Polluant, énergivore et onéreux, le chauffage au mazout est dans la ligne de mire des autorités depuis des années. Et après un an de report, l’interdiction des chaudières au fioul et au charbon a finalement été actée pour de bon à travers un décret du 5 janvier 2022.

Ce texte a en effet relevé le niveau d’exigence en matière d’émission de gaz à effet de serre des appareils de chauffage en imposant, au 1er juillet 2022, un plafond strict de 300 gCO2eq/KWh PCI, ce qui exclut d’office ces équipements.

Et on parle ici d’une interdiction quasi totale puisque ces modèles ne peuvent désormais ni être installés dans les constructions neuves (logements et locaux professionnels) ni servir à remplacer une chaudière défectueuse dans un bâtiment ancien.

Pour autant, si vous vous chauffez actuellement au fioul, pas d’inquiétude, votre appareil pourra toujours être entretenu et réparé par un chauffagiste, jusqu’à ce qu’il soit définitivement hors d’état de marche ou que vous décidiez d’en changer.

Par ailleurs, par dérogation à cette nouvelle réglementation, il sera tout de même possible d’installer un modèle au fioul si aucune autre solution n’est techniquement pas possible (pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existant).

Le gaz en ligne de mire

Si le sort des chaudières au fioul est clair, la multiplication des textes a en revanche semé la confusion concernant le statut des équipements au gaz. Il faut ici distinguer deux situations : dans le neuf et l’ancien.

Ainsi, la RE 2020, la nouvelle réglementation du bâtiment applicable depuis le 1er janvier 2022, a fixé un seuil d’émission carbone à 4 kg CO2eq /m²/an pour les habitations individuelles neuves. Or, ce plafond exclut les chaudières fonctionnant exclusivement au gaz.

Sont donc ici uniquement ciblées les maisons dont la demande de permis de construire a été réalisée après cette date.

Pour l’heure, les immeubles collectifs et professionnels neufs ne sont pas concernés, mais devraient l’être d’ici 2024 ou 2025.

Du côté du parc ancien, en revanche, pas de changement prévu pour le moment. Dès lors, vous pouvez toujours acheter librement une chaudière au gaz pour remplacer un modèle vétuste.

Seule condition : le nouvel appareil doit respecter le plafond d’émission de gaz à effet de serre de 300 gCO2eq/KWh PCI qui s’applique dorénavant à l’ensemble des équipements neufs de chauffage ou dédiés à la production d’eau chaude, toutes énergies confondues.

Des aides pour changer d’équipement

Il n’empêche, le gaz et le fioul représentent deux des trois modes de chauffage les plus utilisés à l’échelle nationale !

Près de 11 millions de logements sont en effet raccordés au réseau de gaz naturel selon le bilan 2020 de GRDF, tandis que le Centre d’études et de recherches économiques sur l’énergie (Ceren) a recensé quelque 3,2 millions de chaudières au fioul dans les habitations françaises cette année-là.

Pour changer la donne, l’État associe donc les interdictions progressives à la mise en place d’aides financières.

Alors que MaPrimeRenov permettait déjà de financer le remplacement d’une chaudière au fioul ou au gaz par un modèle plus performant, le montant octroyé a ainsi été augmenté de 1 000 € et peut désormais culminer jusqu’à 11 000 € (variable selon votre niveau de revenus) si vous optez pour un appareil à énergie renouvelable.

Pompe à chaleur, chaudière au bois ou autre biomasse et énergie solaire thermique sont ici concernées, sous réserve de déposer sa demande d’ici le 31 décembre 2022.

Vous pouvez en outre cumuler ce coup de pouce avec les certificats d’économie d’énergie attribués par les fournisseurs d’énergie sous forme de prime, de bon d’achat ou de réduction.

Attention, en revanche, si les chaudières à gaz à très haute performance énergétique sont encore subventionnées a minima, l’aide à l’achat de MaPrimeRenov sera supprimée au 1er janvier 2023.

6 conseils pour améliorer le rendement de sa cheminée

Si la cheminée a son charme et apporte du cachet à n’importe quelle pièce, sa première utilité est tout de même de réchauffer la maison ! Avec quelques astuces, on peut alors augmenter facilement sa performance. Ah, les bûches qui crépitent et de jolies flammes qui embellissent nos soirées d’hiver…
Avec son charme simple et authentique, la cheminée apporte du confort et de la chaleur à notre maison. Il n’empêche, elle n’est parfois pas le moyen de chauffage le plus efficace.
En effet, les modèles traditionnels à foyer ouvert ont tendance à concentrer la chaleur autour d’eux, plutôt que de la diffuser dans toute la pièce.
Pour améliorer leur fonctionnement et donc leur rendement, quelques petites techniques existent.

Installer un insert

Dans le contexte actuel, miser sur des chauffages performants et peu énergivores, tout en préservant l’environnement, est primordial. Or, on estime que le rendement d’un foyer ouvert est d’environ 10 %, sans compter les émissions de particules fines.
Le gouvernement a d’ailleurs prévu d’interdire ces modèles dans les constructions neuves à l’avenir et d’inciter les propriétaires qui en possèdent déjà un à poser un insert avec une vitre.
Si vous ne l’avez pas déjà fait, c’est le moment d’opter pour cette solution qui peut être rapidement rentabilisée.
Cette installation, qui limite les déperditions de chaleur, permet en effet d’augmenter la performance calorifique de 20 à 70 % en moyenne, tout en limitant la pollution.

Utiliser une plaque foyère

Vous pouvez également accessoiriser votre insert. Astuce ancestrale qui a fait ses preuves, la plaque foyère (aussi appelée plaque de cheminée) est le plus souvent en fonte ou en céramique, deux matériaux qui stockent et redistribuent très bien la chaleur, et a pour but de protéger l’arrière-foyer.
Mais elle permet aussi d’emprisonner et de renvoyer dans la pièce une partie de la chaleur produite pour une meilleure diffusion.

Opter pour un récupérateur de chaleur

Selon les professionnels, installer un récupérateur de chaleur dans une cheminée permettrait d’optimiser le fonctionnement de celle-ci jusqu’à 40 %.
S’il existe différents modèles à air ou à eau, le principe reste le même puisqu’il s’agit de récupérer la chaleur produite pour la diffuser dans la pièce et ainsi augmenter les performances de votre chauffage.

Simples à mettre en place, les équipements à air peuvent consister en un serpentin posé dans l’âtre et relié à des bouches d’aération ou bien en une trappe de récupération située sous le foyer pour récolter les braises et restituer leur chaleur.
Plus complexes, les récupérateurs à eau nécessitent d’avoir un chauffage central auquel votre cheminée sera reliée grâce à des tuyaux pour chauffer l’eau et alimenter vos radiateurs ou votre plancher chauffant.

Bien choisir son combustible

Dans tous les cas, s’il y a bien un élément à ne pas négliger pour obtenir un rendement optimal, c’est le combustible. Il en existe plusieurs types : les bûches de bois, les briquettes (bois déchiqueté et compressé sous forme de bûchettes), les granulés (faits à partir des résidus des scieries compactés) ou encore la plaquette forestière (issus de branchages et de déchets végétaux broyés).
En outre, la puissance du chauffage varie selon la nature du bois car certaines essences sont plus calorifiques que d’autres.
Les bois « durs » comme le chêne, le charme l’érable ou le hêtre ont un meilleur rendement que ceux dits « tendres », tels que le sapin, le cèdre ou l’épicéa.
De plus, ces derniers, qui sont des résineux, ont tendance à encrasser le conduit de la cheminée et sont donc à éviter.

Stocker son bois intelligemment

Les conditions de stockage et de séchage du bois ont un impact direct sur sa qualité, et donc sur son rendement une fois dans la cheminée. Plus le bois est sec, mieux il brûle.
Veillez donc à le conserver dans un endroit à l’abri de toute humidité, aéré et ventilé. S’il est entreposé à l’extérieur, pensez à le couvrir pour le protéger des intempéries.
Évitez de poser les bûches (calibrées idéalement entre 50 et 60 cm) à même le sol pour éviter qu’elles ne pourrissent et ne les serrez pas trop les unes contre les autres, afin de laisser l’air circuler.
Enfin, pour que votre combustible soit bien sec, ne soyez pas trop pressé et laissez-le sécher le temps qu’il faut. Sachez qu’un bois coupé au printemps ne devrait être brûlé au minimum qu’un an et demi, voire deux ans, après.

Focus : Bien entretenir sa cheminée

Négliger l’entretien de sa cheminée entraîne nécessairement une baisse de sa performance, voire un risque d’incendie.
C’est pourquoi il est obligatoire de faire ramoner le conduit par un professionnel deux fois par an, dont une fois durant la saison froide, celle où l’on s’en sert le plus.
Ce dernier vous remettra un certificat de ramonage, souvent demandé par les assureurs en cas de sinistre.

Feuilletez le Mag N°24

Retrouvez ici tous les articles du magazine Idées au logis version Automne Hiver 2022-23 : un magazine haut de gamme semestriel gratuit qui est dédié à la construction, à l’aménagement intérieur, extérieur et à la décoration au Pays Basque et dans les Landes. Une sélection des tendances habitat, des meilleurs artisans et commerçants du Pays Basque et des Landes.

Ce magazine gratuit est à retrouver chez tous nos dépositaires, ainsi que par simple demande par courrier
ou par email : contact@cameleon-communication.fr.

Marius Aurenti

Faire corps avec la matière

Matières Marius Aurenti, pionnier du béton ciré millimétrique, crée et perfectionne les plus belles matières décoratives depuis plus de 30 ans.
Un magasin vient de s’ouvrir au Rond-point de l’Europe à Biarritz (à côté de l’agence Stéphane Plaza).

Venez découvrir le Béton Ciré, le mobilier et la peinture végétale.

Le Béton ciré Classic/ Mortier fin lissé, des Matières Marius Aurenti peut être appliqué au sol et sur les murs dans les cuisines, salles de bains, douches à l’italienne, plans de travail et plans vasques, sur du mobilier et même en extérieur, dans les piscines, etc.

Créateur du béton ciré millimétrique dans les années 1990, Matières Marius Aurenti n’a eu de cesse, depuis, de perfectionner cette matière pour lui donner une finesse et une qualité exceptionnelles.
Mise au point dans nos laboratoires, la technologie Blush rend notre béton ciré pour sols extrêmement qualitatif et résistant.

Comparativement, aucun revêtement ne présente une telle résistance mécanique sur une si faible épaisseur d’application.
Le Béton ciré Classic Marius Aurenti est disponible en kit et dans 71 teintes, exclusivement élaborées à partir de pigments naturels en poudre. La composition du Béton ciré, matière minérale à 95%, en fait un enduit chaleureux, aux teintes subtiles, tout en nuances.

Au fil des années, Marius Aurenti a élaboré des traitements permettant de multiplier l’utilisation du Béton ciré dans l’habitat résidentiel, les hôtels, boutiques et restaurants.
Idéal en rénovation, on peut appliquer le Béton ciré directement sur un ancien carrelage sain grâce à un primaire d’accroche spécifique.

MA’s s’engage aujourd’hui à assurer le Béton ciré Classic avec une garantie de non fissuration sur 15 ans. Cette assurance couvre les fissures intrinsèques qui pourraient survenir dans le matériau, à l’exclusion des mouvements du support et d’un usage inapproprié du produit.

Elle couvre à la fois la matière et sa mise en oeuvre, dans le respect de l’intégralité du processus Marius Aurenti, par une entreprise dûment formée.

Matières Marius Aurenti
5 avenue Mohernando – Biarritz
www.mariusaurenti.comFacebook : mariusaurentibiarritz

Les couleurs de Méline

La qualité accessible à tous, faîtes appel à une experte en peinture !

peinture & décoration – Intérieur & Extérieur

Passionnée par son métier, Méline exerce depuis 10 ans dans la peinture en bâtiment. Être une femme dans ce milieu masculin n’est pas un handicap, au contraire, c’est un atout !

Elle aime conseiller ses clients afin de tout mettre en œuvre pour réaliser toutes leurs envies déco, suivant leurs idées, les possibilités techniques, les tendances du moment tout en maitrisant leur budget.

Elle est affiliée maître en couleurs, formation et diplôme délivrés par le groupe Akzonobel (Astral).

Elle travaille avec Landes Peinture (son fournisseur), qui ouvre un nouveau magasin d’ici quelques semaines, un futur showroom magnifique !
Grâce à un large choix de gamme et de produits (peintures, revêtements de sols, papiers peints et toutes finitions utiles…) une multitude de projets sont réalisables.

Les couleurs de Méline
Rivière Saas et Gourby
06 23 80 34 85

Lire aussi : Le retour en vogue du bois ; Un coach pour ma déco ; Hourquet & Fils Tapissiers ; Quand le rondin fait la déco ; HD Sièges ; Antiquités Hélène & Nicolas

Thierry cheminées

Avec plus de 20 ans d’expérience, Thierry Cheminées vous accompagne
pour tous vos projets.

Maison d’architecte, solution moderne et design. Installation, pose et entretien de cheminées, poêles et inserts à bois, granulés et gaz
dans les Landes et le Pays Basque.

Thierry Cheminées vous propose toute une gamme de solutions de chauffage pour votre intérieur, que ce soit des cheminées à foyer ouvert ou fermé, des cheminées métalliques sur mesure, centrales ou suspendues, ainsi que des poêles à bois ou à granulés, des inserts a gaz et poêles a gaz…

Il propose aussi la pose et vente de STAFF deco (plâtre moulé) tableau, tête de lit, protection poêle à bois decoration mural etc…

Il réalise également des objets de décoration artisanaux : luminaires en acier, tableaux en acier, cenou mural, etc. Tous nos produits sont en vente sur demande, ou visible dans notre showroom de Capbreton.

ZA des 2 pins – 6 Rue des Resiniers
40130 Capbreton – 06 05 45 38 517
www.thierrycheminees.com

SCAN-LINE

Les véritables poêles à bois scandinaves

Les véritables poêles à bois Scandinaves économiques, écologiques, de robustesse et qualité danoise avec un rendement calorifique impressionnant.

Nos poêles à bois ont une combustion allant jusqu’à 1200° qui permettent de brûler tout bois même les résineux et le bois de palettes.

La haute température obtenue dans le foyer fait que la vitre reste toujours propre et sont très économiques en bois grâce à la double combustion.

Nous vous proposons une large gamme en acier, fonte, différentes pierres et faïences.

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Envie de changer ou créer vos espaces intérieurs ?

Espaces privés ou professionnels, si vous souhaitez modifier vos intérieurs, je vous accompagne dans la réalisation de vos projets avec rigueur et enthousiasme !

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SAS CELTI électricité

La société SAS CELTI est une entreprise familiale qui intervient auprès des particuliers et de professionnel (entreprise, mairie, architecte, hôtel, restaurant, magasin, cabinet médical…) dans le domaine de l’électricité.

Logement :

– Construction de maison neuve
– Rénovation d’appartement ou maison
– Pose de panneau photovoltaïque auto consommation
– Domotique
– Alimentation coffret piscine
– Motorisation de portail
– Installation de borne de recharge pour voiture électrique
– Chauffage (vente et installation) et ventilation

Tertiaire public et privé :

– Courants forts et courant faibles
– Equipement armoire industrielle
– Maintenance des installations
– Automatisation
– Réalisation d’entretien éclairage de sécurité, alarme incendie et coupure d’urgence
– Réalisation câblage coffret remorque TP et citerne
– Dépannage station d’irrigation , pivot

Informatique :

– Câblage réseau fibre optique

Dépannage tous types électriques

Faites appel à nos services (secteurs 32, 40, 64 & 65) :
Celti Sas – 668 Chemin de Robert – Saint-Loubouer
05 58 44 73 21 – 06 48 91 20 70 – jlc.celti@orange.fr

Glastint : Les experts du film et du vitrage

Glastint vous propose de nombreuses gammes de films isolation pour vitrages : les films de protection solaires rejettent la chaleur du soleil à l’extérieur du bâtiment, tandis que les films basse émissivité (isolation au froid) permettent de conserver la chaleur d’un chauffage à l’intérieur de la pièce. Tous ces films, quand ils sont teintés, protègent également de l’éblouissement.

Films de protection solaire (anti-chaleur, été)

Les films de protection solaire (ou « films solaires anti-chaleur») pour vitrage permettent d’améliorer le confort thermique au sein du bâtiment et ainsi de réaliser d’importantes économies d’énergie (normes HQE, RT 2012 et RT 2020, mise en conformité décret Tertiaire, Loi ÉLAN…).

La chaleur est rejetée à l’extérieur pour un plus grand confort à l’intérieur. En réduisant l’apport thermique, l’utilisation de la climatisation est diminuée, entraînant d’importantes économies sur la facture d’énergie.

Films d’isolation au froid (hiver)

Les films d’isolation au froid (hiver) Glastint (films basse émissivité) permettent de renforcer efficacement l’isolation des vitrages en limitant la déperdition de la chaleur du chauffage vers l’extérieur.

La température des parois vitrées intérieures augmente de 2 à 5 degrés, évitant la sensation de « parois froides ».

On réduit l’utilisation du chauffage, ce qui permet de réaliser d’importantes économies

Économies d’énergie

Les films de protection solaire (anti-chaleur / été) et isolants (hiver / froid) permettent non seulement d’améliorer le confort thermique dans le bâtiment, mais aussi de réaliser d’importantes économies d’énergie.

En effet, la climatisation et / ou le chauffage sont moins sollicités, ce qui entraîne une diminution de la consommation énergétique.

La solution films est de fait souvent privilégiée pour la rénovation de bâtiments aux normes HQE / RT 2012.

Films solaires anti-éblouissement

Les films solaires anti-éblouissement sont particulièrement efficaces contre les rayons lumineux, cause d’éblouissement.

Ces rayons peuvent venir du soleil directement, mais aussi de reflet sur un bâtiment, d’un sol neigeux, etc. Les films solaires anti-éblouissement sont alors indispensables pour améliorer le confort de l’environnement de travail.

Dans le cadre du diagnostic de vos besoins, nos experts sont équipés d’un Luxmètre pour établir votre ratio de clair de jour.

Grâce au calculateur, l’expert Glastint comparera les pics de luminosité de votre pièce suivant les différents traitements et configurations retenus.

Ces films solaires anti-éblouissement rééquilibrent la luminosité d’un lieu sans la diminuer.

Il est aussi possible de réaliser des casquettes solaires, soit des bandes de film posées sur la hauteur du vitrage, afin de casser les rayons lumineux gênants.

Les films Sécurité Glastint

Protéger les biens, les personnes et les données est un besoin universel, tout particulièrement en ce début de siècle agité.

Qu’il s’agisse de problématiques exceptionnelles ou du quotidien, les Gammes de films GLASTINT répondent à de nombreux besoins :

▪ Retardateurs de bris de glace (films sécurité neutre)
▪ Risques d’explosion industrielle (ATEX), d’attentats, agression ou cambriolages
▪ Films Anti-graffitis et anti-rayures
▪ Protection contre les regards extérieurs
▪ Protection contre les piratages visuels de vos données

SERVICES GLASTINT INCLUS :
Diagnostic, Conseil, Métré, Devis gratuit, Pose
Garantie « Bâtiment » jusqu’à 15 ans

Société ABPS
Auto Batiment Protection Solaire
42, avenue Benjamin Gomez ZA Saint-Frédéric ▪ Bayonne
06 83 18 61 84 ▪ bayonne@glastint.comwww.glastint.com

Le film de survitrage pour des fenêtres mieux isolées

Parmi les différents isolants proposés dans les magasins de bricolage, on retrouve souvent le film isolant ou de survitrage.

Pratique et économique, il séduit les aficionados d’une isolation à moindres frais.

Présentation. Dans un logement, les sources de déperdition de chaleur peuvent être nombreuses : l’air peut s’infiltrer par le toit, les murs, le sol ou les fenêtres.

Pour remédier à ces fuites, plusieurs moyens existent : couches d’isolants pour les murs et la toiture, rideaux épais et adaptés, double ou triple vitrage, etc.

Si elle est moins répandue et moins efficace que cette dernière option, l’installation d’un film de survitrage est également une solution pratique et bon marché pour faire la chasse aux courants d’air.

Une technique facile et pratique

Le principe du survitrage est très simple et à la portée de tous.

Il consiste à placer un film isolant plastique et translucide sur la fenêtre existante.

Le but est de renforcer l’isolation et le confort thermique afin de consommer moins d’énergie pour chauffer la maison.

Aujourd’hui, certains fabricants proposent des films isolants à microbulles, encore plus efficaces.

On les trouve sous deux formes : en version autocollante ou classique, à installer à l’aide d’un ruban adhésif.

On l’aura compris, la facilité d’installation est l’un des principaux atouts de cette technique !

Un prix abordable

Un autre avantage du film de survitrage est son coût séduisant. Comptez entre 5 et 45 € le m2, soit une moyenne d’environ 30 €.

Les prix varient évidemment en fonction des dimensions, des marques et des modèles.

Par ailleurs, ce type de produit est généralement vendu sous la forme de rouleaux de longueur variable et avec une largeur de 75 cm ou 1, 50 m.

Bémol : cette solution d’isolation à moindre coût ne permet en revanche pas de bénéficier des aides à la rénovation énergétique puisqu’elle est considérée comme non durable.

Comment l’installer ?

Pour mettre en place un survitrage, munissez-vous d’un minimum de matériel : un grattoir, une raclette, un maroufleur, un cutter, du ruban adhésif, du papier absorbant, ou un chiffon en microfibres, et enfin un pulvérisateur. Remplissez ce dernier d’une « solution de pose » en mélangeant 250 ml d’eau et quelques gouttes de savon liquide.

Préparez la vitre en dégraissant et en enlevant les impuretés grâce au grattoir, puis en la nettoyant, à l’aide de la raclette et de cette mixture.

Essuyez enfin les rebords avec le papier absorbant ou le chiffon. Une fois la paroi vitrée prête, prenez ses mesures et découpez le film isolant aux dimensions requises.

Attention à ajouter une marge supplémentaire de 2 mm !

Retirez ensuite la protection du film, puis collez le haut avec le ruban adhésif (sauf s’il s’agit d’un modèle autocollant) et déroulez-le doucement vers le bas.

Pulvérisez un peu de solution de pose sur le côté adhésif et appliquez le film sur la vitre.

Enfin, chassez les bulles d’air en marouflant le tout du haut vers le bas et du centre vers l’extérieur, avant de couper l’excédent qui dépasse avec le cutter.

Focus : Ses limites

Le film anti-froid reste intéressant en solution d’appoint. Néanmoins, si vous souhaitez faire de réelles économies d’énergie sur le long terme, il doit être provisoire et complémentaire à une isolation traditionnelle car il présente certaines limites.

S’il est plus performant qu’un simple vitrage – les fabricants annoncent des taux de réduction de perte de chaleur de 15 à 35 % –, il ne remplacera en effet jamais l’efficacité d’un double vitrage, même ordinaire.

Côté durabilité, il a en outre tendance à plutôt mal vieillir. Après les premières années, il peut se décoller dans les coins et est facilement sujet aux rayures.

La condensation, provenant des différences de température entre l’extérieur et l’intérieur, peut aussi apparaître entre la vitre et le film, formant de l’humidité stagnante.

Enfin, ne comptez pas trop sur lui pour l’isolation phonique de la maison.

Le radiateur électrique redore son blason

Alors que près de 40 % des foyers français se chauffent à l’électricité, les radiateurs trop vétustes sont énergivores et très coûteux. Heureusement, les technologies modernes ont fait des prouesses.

Traditionnellement, le radiateur électrique n’a pas bonne presse. Onéreux et peu efficace, il équipe d’ailleurs bon nombre de logements considérés comme des passoires énergétiques.

Si un large panel d’alternatives permet aujourd’hui de se chauffer de façon satisfaisante, la filière ne compte pas laisser filer les quelque 40 % de ménages français qui utilisent l’électricité !

Grâce à d’importantes avancées technologiques, les radiateurs modernes n’ont en effet plus rien à voir avec les vieux modèles énergivores et font valoir leurs atouts en tant que dispositifs de chauffage performants.

Un parc vétuste à remplacer

D’après une étude réalisée début 2021 par Effy, une entreprise spécialisée dans la rénovation énergétique, les usagers se chauffant à l’électricité déboursent l’équivalent de 16 €/m2 chauffé, juste devant le fioul (15 €) et bien loin du coût du gaz (11 €) ou du bois (9 €) qui restent particulièrement compétitifs.

Sauf qu’à y regarder de plus près, ce sont en réalité les équipements les plus vétustes qui font grimper les factures.

Entre 60 et 70 millions de vieux radiateurs (électriques ou à eau chaude) installés chez les Français auraient en effet besoin d’être remplacés selon les estimations d’Uniclima, le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques, ce qui est hélas rarement fait.

Pourtant, les particuliers ont tout à gagner à opter pour un appareil moderne qui leur apportera un meilleur confort pour un coût raisonnable.

Des technologies dépassées

Pour se chauffer mieux et moins cher, le premier réflexe est en effet de se débarrasser des fameux « grille-pain », ces convecteurs électriques nés dans les années 70 et qui équipent encore trop souvent les habitations.

Constitués d’une résistance qui chauffe l’air froid pour le diffuser une fois chaud par le haut, ces appareils ont non seulement tendance à assécher l’atmosphère de la pièce et à créer une sensation d’inconfort mais aussi à faire flamber les factures d’électricité.

Ils attirent malheureusement toujours les ménages grâce à leur faible prix d’achat (entre 50 et 80 €).

Dès les années 80, ils ont pourtant été concurrencés par les panneaux rayonnants qui diffusent des rayons infrarouges à travers des perforations de la façade.

Rapide à chauffer et plus performant que son ancêtre, ce dispositif pèche toutefois par un manque d’homogénéité de chaleur dans la pièce.

La nouvelle génération en place

De nos jours, c’est le radiateur à chaleur douce, appelé aussi radiateur à inertie, qui s’impose comme un émetteur de chaleur nouvelle génération.

Cet appareil offre un grand confort puisqu’il a la capacité d’emmagasiner la chaleur et de la redistribuer de façon progressive et uniforme dans tout l’espace, ce qui évite les variations de température intempestives et l’impression d’avoir chaud à la tête mais froid aux pieds.

Certains modèles proposent même un double corps de chauffe alliant l’inertie d’un matériau comme la fonte ou un liquide caloporteur avec un film chauffant apposé sur toute la façade du radiateur pour une montée en température encore plus efficace.

Si le coût à l’achat est bien entendu plus élevé – entre 100 et 500 € –, les radiateurs à chaleur douce offrent ainsi un gain économique et un confort à l’usage sans commune mesure avec leurs prédécesseurs.

Le radiateur intelligent

À l’heure des objets connectés, les radiateurs électriques ont également profité des nouvelles technologies numériques pour gagner encore en efficacité.

Les appareils les plus pointus utilisent en effet des systèmes intelligents reliés au réseau Wi-Fi de la maison pour s’adapter à la vie du foyer.

Grâce à une application dédiée utilisable depuis votre smartphone ou votre tablette, vous pouvez alors allumer ou éteindre votre chauffage à distance, régler la température, suivre votre consommation électrique ou encore créer des routines de chauffe en fonction de vos horaires et absences.

Vous pouvez ainsi programmer une augmentation du thermostat avant de rentrer du bureau ou pourquoi pas donner la consigne d’allumer le sèche-serviettes tous les jours à 7 heures pour qu’il soit bien chaud au moment de votre douche.

Grâce aux détecteurs de fenêtre ouverte ou de présence, vous éviterez également de chauffer inutilement.

Le valchromat®, un matériau naturellement design

De plus en plus populaire dans l’aménagement d’intérieur, le valchromat® fait le bonheur des menuisiers et décorateurs en leur permettant de faire preuve d’une grande créativité, tout en présentant des fonctionnalités techniques appréciables.

Découverte. Le valchromat®, vous connaissez ? Si le nom ne vous dit rien, il parle en revanche sûrement aux artisans du bois et architectes d’intérieur, qui l’utilisent de plus en plus fréquemment pour réaliser des revêtements et pièces de mobilier sur mesure qui allient praticité et design.

Grâce à sa composition et à sa couleur uniforme, cette version évoluée du bois MDF laisse libre cours à toutes nos envies déco. Voici ce qu’il faut savoir sur ce matériau innovant.

Le valchromat, qu’est-ce que c’est ?

Appartenant à la famille des MDF (medium density fiberboard), ce panneau en fibres de bois a la particularité d’être coloré dans la masse, c’est-à-dire qu’il est teinté sur toute son épaisseur, chaque fibre étant individuellement imprégnée à l’aide de colorants naturels.

Le bois, généralement du pin, est d’abord finement broyé et lavé, avant l’injection de colle et de teinture organique.

Une fois un mélange homogène obtenu, les fibres sont pressées et chauffées afin de former un panneau qui sera ensuite refroidi et découpé.

Ce procédé lui permet d’être à la fois plus stable et plus facile à travailler que le MDF standard et les contreplaqués.

Cette nouvelle matière révolutionnaire a vu le jour au Portugal à la fin des années 90 au sein de Valbopan SA, qui a d’ailleurs reçu pour cette invention le premier Prix de présentation de produit ainsi que le premier Prix d’innovation technologique lors du salon Approfal des professionnels du meuble.

De nombreux atouts techniques

Liées chimiquement les unes aux autres par une résine spéciale, les fibres de bois composant le valchromat® lui confèrent des capacités mécaniques et physiques hors normes qui le rendent facile à usiner sans s’effriter ni causer de répulsion.

Hautement résistant à la flexion et à la traction, très dense et peu abrasif pour les outils, il est idéal pour réaliser des travaux complexes, y compris décoratifs, sans voir sa couleur s’altérer ni avoir à fournir d’efforts de finition importants.

De plus, ce matériau hydrofuge peut être utilisé dans des environnements humides, mais aussi être ignifugé. Il fournit également une très bonne isolation phonique et thermique.

Sachez en outre que le valchromat® est obtenu à partir de pin des Landes issu de forêts gérées de manière écoresponsable et sans ajout de produits toxiques, ce qui en fait aussi un matériau responsable.

Quelles applications dans la maison ?

Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, à sa large palette chromatique et aux nuances de tonalités présentes à sa surface qui créent un bel effet tridimensionnel, le valchromat® s’emploie aisément dans toutes les pièces de la maison pour créer une atmosphère contemporaine à fort potentiel design.

Il peut ainsi être utilisé pour façonner des meubles sur mesure pour les cuisines, penderies, bibliothèques ou espaces de rangement, ainsi que des panneaux décoratifs sculptés.

Et comme il possède une bonne résistance à l’usure et à l’abrasion, on peut également s’en servir comme revêtement de sol.

Ses propriétés hydrofuges lui permettent encore d’être employé dans les cuisines et salles de bains, même s’il doit alors être obligatoirement protégé par du vernis et que son application dans les zones directement exposées à l’eau (douches, comptoirs, plans de travail) est fortement déconseillée.

Enfin, vous pouvez choisir le valchromat® pour la fabrication de vos portes et revêtements muraux.

Afin de protéger sa surface et de préserver son aspect naturel, il sera alors judicieux d’appliquer une finition à vos panneaux, sous forme de vernis, de cire ou d’huile, pour un rendu mat, satiné ou brillant.

Les clefs pour bien choisir son évier

Clé de voûte de votre cuisine, l’évier est un investissement majeur pour la vie quotidienne. En plus d’être pratique et résistant, il se doit de s’harmoniser avec le style de votre cuisine.

Cela tombe bien, il en existe une multitude de modèles. Indispensable dans toute cuisine, l’évier n’est pas seulement un outil pratique et ergonomique, c’est aussi désormais un accessoire design qui met en valeur le plan de travail.

Et il existe autant de modèles qu’il y a de cuisines !

En granit, en inox, en grès ou en résine, encastrable ou à timbre d’office, il n’est pas simple de faire son choix tellement les possibilités sont vastes.

Voici un petit guide pour vous aider à trouver la meilleure option.

Encastrable, à poser ou timbre d’office

L’évier encastrable, que l’on insère dans le plan de travail découpé aux bonnes dimensions, est sans aucun doute le modèle le plus courant dans nos cuisines.

Il a l’avantage de pouvoir se poser où bon vous semble, même dans les angles, et de s’installer aussi rapidement que facilement.

Seul impératif à respecter : le rendre étanche avec un joint spécial afin d’éviter les infiltrations d’eau.

L’évier à poser, lui, est plus rare car pas forcément très esthétique, mais il est sans doute le moins cher du marché.

Il se pose sur un meuble bas sous-évier, et doit donc correspondre exactement à la taille du meuble qui lui sert de support.

Enfin, l’évier à timbre d’office fait un retour en trombe dans nos intérieurs !

Ce modèle vintage habille généralement les cuisines les plus spacieuses, qui disposent d’un grand plan de travail.

Il s’installe entre deux meubles afin de dévoiler son allure massive qui ne passe pas inaperçue.

La farandole des matériaux

Côté matériaux aussi, il y a de quoi contenter toutes les envies ! Particulièrement hygiénique, l’inox reste le symbole d’un style industriel et d’un design contemporain.

Il est cependant sujet aux rayures et aux traces d’eau tenaces, et ne conviendra donc pas aux plus maniaques des utilisateurs.

Pour un effet plus authentique, on misera sur le grès, durable, résistant à la chaleur, aux entailles et aux attaques chimiques. Il est inaltérable et garde sa couleur originelle.

Les éviers en céramique, eux, sont les plus répandus. Il est cependant conseillé d’opter pour de la porcelaine vitrifiée : sa composition est similaire à la céramique mais une couche translucide recouvre sa surface et augmente la résistance aux taches.

La vraie révolution se situe néanmoins dans le panel proposé par les matériaux de synthèse à base de résine.

Ce liant se marie avec différents éléments qui impriment leurs caractéristiques et créent des alliages divers : fibre de verre, sable, quartz ou poudre de granit.

Ces éviers sont de résistance et de qualité variables, mais présentent des avantages : entretien facile, résistance aux chocs thermiques et à la flexion. Un atout sur le long terme !

Un ou deux bacs ?

Si vous avez l’embarras du choix quant à la forme et au matériau de votre évier, vous l’aurez également quant à sa taille.

Que vous ayez une grande ou une petite cuisine, vous trouverez toujours votre bonheur parmi la pléthore de dimensions disponibles.

Pour compenser un manque de place, on optera pour un évier à un bac, idéal si vous n’avez qu’un usage limité de votre cuisine.

L’évier à deux bacs, lui, répond à des exigences plus pointues et siéra aux cordons-bleus qui ont besoin d’espace pour cuisiner.

Enfin, égouttoir ou non, c’est là un choix très personnel !

Ceci dit, les éviers qui en sont pourvus permettent de faire sécher la vaisselle et vous évitent la corvée d’essuyage.

Quatre systèmes de chauffage moins nocifs pour la planète

Vous souhaitez vous chauffer et profiter d’un maximum de confort dans votre intérieur pendant tout l’hiver sans nuire à l’environnement ? C’est possible, grâce à ces dispositifs plus durables qui aident à réduire les dépenses énergétiques et l’empreinte carbone.

Chaque année, à l’approche de la saison froide, vous vous retrouvez tiraillé entre vos préoccupations environnementales et la nécessité de chauffer convenablement votre logement.

D’un côté, vous souhaitez préserver les ressources naturelles de la planète, et de l’autre, vous tenez à ce que votre domicile reste un nid douillet où il fait bon vivre, afin que toute votre famille se sente à son aise.

Pour concilier les deux tout en réduisant votre facture d’électricité, vous pouvez opter pour un système de chauffage écologique !

On vous propose quatre solutions moins énergivores.

Les granulés de bois limitent le CO2

À condition d’être issu de forêts gérées de manière écoresponsable, le bois permet de chauffer sa maison tout en ayant un impact limité sur l’environnement grâce à sa neutralité carbone et à son caractère naturellement renouvelable. P

armi les systèmes de chauffage à base de bois les plus performants, on retrouve notamment le poêle à granulés ou à pellets.

Issus de résidus inutilisés de scieries, tels que poussières et copeaux, ces derniers sont plus économiques que le fioul, le gaz ou l’électrique et sont considérés comme plus propres encore que les bûches, du fait de leur combustion plus complète.

Quant au rendement de l’appareil en lui-même, il se situe en moyenne entre 80 et 95 % et ce, en rejetant un minimum de particules dans l’air extérieur.

En optant pour ce mode de chauffage, vous pouvez enfin espérer réduire votre facture énergétique jusqu’à 30 %.

La géothermie, la chaleur venue de la terre

Propre, fiable, n’émettant pratiquement aucun gaz à effet de serre et relativement bon marché, la géothermie puise les calories naturellement contenues dans le sol ou les eaux souterraines afin de produire l’énergie nécessaire pour le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire de la maison.

Ce système fonctionne grâce à une pompe à chaleur eau-eau ou sol-eau en captage horizontal ou vertical, couplée à des capteurs enterrés.

La chaleur est ensuite diffusée dans la maison grâce à un plancher chauffant ou des radiateurs basse température.

Si la géothermie est aujourd’hui l’une des sources d’énergie les plus utilisées en France, c’est parce qu’en plus d’être renouvelable, au même titre que l’éolien ou le solaire, elle ne dépend pas des conditions météorologiques, ce qui lui permet de générer une chaleur et une électricité disponibles en quasi-permanence, et ce, sans produire de déchets.

De plus, en dépit d’un investissement de départ assez important (20 000 € en moyenne pose comprise), son installation permet de diviser par trois la facture énergétique des ménages, et d’économiser ainsi près de 2 300 € par an.

Elle est donc rapidement rentabilisée, d’autant plus si vous profitez des aides comme MaPrimeRenov’ et les primes énergie.

L’aérothermie dans l’air du temps

Puisant les calories contenues dans l’air extérieur pour chauffer l’intérieur des habitations, les pompes à chaleur aérothermiques air-air ou air-eau sont toutefois les plus répandues en France du fait de leurs multiples avantages : réversibilité, rentabilité, performance et faible impact environnemental.

Leur mise en œuvre est beaucoup plus facile et moins onéreuse que celle des pompes à chaleur géothermiques.

En revanche, elles sont moins efficaces et requièrent souvent un chauffage d’appoint lors des périodes de grand froid (en dessous de 3 °C), notamment si vous résidez dans une région où les hivers sont particulièrement rigoureux.

Bon à savoir : leur installation est aussi éligible à des aides telles que MaPrimeRénov’ et les primes énergie.

Le solaire, le choix durable

Source de chaleur naturelle s’il en est, l’énergie solaire est la solution idéale pour se chauffer de manière écologique.

Outre les panneaux photovoltaïques en toiture, qui peuvent être couplés à un chauffe-eau thermodynamique, il existe également des baies vitrées spécifiques qui aident à mieux retransmettre la chaleur des rayons solaires en hiver, notamment si elles sont orientées au sud.

Si vous avez la chance de résider dans une région à fort taux d’ensoleillement, il sera particulièrement avantageux de tirer parti de cette source d’énergie gratuite et non polluante !

Rideaux thermiques, quand l’isolation se fait design

Vos fenêtres sont en simple vitrage et vous souhaitez vous protéger du froid hivernal, tout comme de la chaleur estivale ? Le rideau thermique est une solution efficace, pratique et peu coûteuse.

On le sait : une mauvaise isolation augmente les déperditions de chaleur de la maison et fait gonfler les factures de chauffage pendant l’hiver.

Malgré tout, on n’a pas toujours les moyens d’investir dans de gros travaux ou un double vitrage.

Il est alors possible d’installer soi-même des éléments pouvant aider à réduire les courants d’air, comme les stores ou les rideaux thermiques par exemple.

Avec eux, la période hivernale devient plus confortable !

Se protéger du froid, de la chaleur… et de la lumière

En termes d’isolation, la technique du rideau n’est certes pas nouvelle mais les matériaux employés de nos jours ont gagné en performance.

Comme son nom l’indique, le rideau thermique – d’allure plus épaisse qu’un voilage – permet de préserver les occupants du froid, de la chaleur et de leurs petits désagréments.

Sa doublure en polyester agit comme un véritable rempart contre les variations de température. Il est donc généralement utilisé sur des fenêtres un peu anciennes qui laissent passer l’air ou dotées d’un simple vitrage.

Mais sur un double ou triple vitrage, ses performances seront décuplées !

Cerise sur le gâteau : le rideau isolant thermique est le plus souvent occultant ce qui assure une parfaite obscurité de la pièce pour une nuit paisible.

Isoler ses fenêtres à petit prix

Le rideau isolant thermique est une alternative peu coûteuse aux travaux de grande envergure.

Côté budget, comptez ainsi entre 20 et 150 € selon les modèles, les tissus, la qualité et les tailles.

S’il n’est évidemment pas aussi performant qu’une vraie isolation, il permet néanmoins de bien limiter les déperditions de chaleur et d’économiser sur les factures de chauffage.

Comment bien choisir son rideau ?

Les enseignes de bricolage et les fabricants spécialisés proposent aujourd’hui de nombreuses versions de rideaux thermiques.

Votre choix dépendra alors de votre budget et de l’esthétique recherchée.

Si sa première vocation est de vous protéger des courants d’air, cela ne vous empêche pas de vous faire plaisir en choisissant un modèle qui s’harmonisera avec votre décoration.

Jouez avec les matières, les couleurs, les motifs et les finitions.

Par exemple, le velours, la suédine, les tissus satinés ou irisés, ainsi que des teintes élégantes (beige, noir, le marron, pourpre, jaune moutarde…) s’adapteront très bien à un style chic et classique.

Pour un esprit plus contemporain, optez pour des couleurs tendances (turquoise, gris clair ou ardoise, rouge…), des dessins graphiques, des œillets ou des barres métalliques.

Enfin, si les dimensions standards ne conviennent pas, sachez qu’il est aussi possible de commander ces rideaux sur mesure.

Une mise en place simple et rapide

Efficaces et design, les rideaux thermiques peuvent être de précieux alliés pour recouvrir vos fenêtres et baies vitrées mais aussi pour isoler une porte d’entrée, un couloir, une véranda ou encore un garage et plus largement toute ouverture donnant vers l’extérieur.

Quant à leur installation, elle n’a rien de compliqué !

Comme pour tout autre rideau traditionnel, fixez une tringle au mur ou sur les menuiseries, sur laquelle vous enfilerez progressivement le tissu. Simple comme un jeu d’enfant !

Focus : Quid de l’isolation phonique ?

La majorité des rideaux anti-froid procurent en plus une certaine isolation phonique, très appréciable si vous habitez dans un environnement bruyant (centre-ville, voies de circulation ou autoroute à proximité…).

Si vous recherchez un confort phonique optimal, il existe en outre des rideaux spécifiques dont la doublure fait office de bouclier contre le bruit extérieur.

Tendance : le made in France s’impose dans la cuisine

Déjà plébiscitées pour leur robustesse et leur pérennité, les cuisines françaises ont plus que jamais la cote auprès des clients désireux de soutenir l’économie nationale tout en optant pour un mobilier plus responsable. S’il y a bien un gagnant dans la crise sanitaire, c’est le made in France !

Déjà en croissance continue depuis plusieurs années, cette tendance a littéralement explosé depuis le début de la pandémie et profite notamment au secteur de l’ameublement.

En tant que pièce centrale de la maison, la cuisine n’échappe pas à cet engouement.

Une qualité qui va de soi

Le made in France a toujours eu une réputation d’excellence, et cette image lui colle plus que jamais à la peau puisque 78 % des participants à un sondage Opinion Way réalisé en septembre 2020 pour l’enseigne SoCoo’c considèrent que la fabrication française représente une garantie de qualité.

L’ameublement hexagonal est ainsi réputé pour être conçu avec des matériaux robustes qui lui assurent une bonne longévité. Acheter national est d’autant plus rassurant en cas de souci ultérieur.

« En s’adressant à une marque française, nos clients s’assurent des services qu’ils n’obtiendront pas forcément avec un prestataire étranger, comme la garantie des acomptes ou la mise en place de services de SAV fiables et efficaces », nous explique Richard Perrin, chef de gamme Mobalpa.

L’écologie, nouveau critère de choix

Bien plus récent, l’argument écologique participe lui aussi à ce succès, au point de rentrer désormais en ligne de compte dans la décision d’achat d’une cuisine.

Ainsi, 78 % des personnes interrogées par Opinion Way estiment qu’opter pour une cuisine made in France permet de réduire son impact environnemental.

Pour diminuer l’empreinte carbone due au transport, veillez à ce que les matériaux proviennent bien de l’Hexagone et que la fabrication ait lieu dans des usines de production basées sur le sol national.

Assurez-vous encore que le bois utilisé pour les panneaux constituant votre future cuisine soit issu de forêts françaises éco-gérées.

Repérez pour cela les labels NF Environnement (limitation des impacts sur l’environnement tout au long du cycle de vie du mobilier) et PEFC (bois issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées).

Un regain de patriotisme

Après un an et demi de pandémie, l’élan patriotique joue également à fond dans le succès du made in France comme nous l’a confirmé Arnaud Allantaz, le directeur de SoCoo’c.

« On constate un engouement pour la fabrication française depuis 4 à 5 ans, ce qui nous a incité à communiquer davantage sur l’ADN de notre enseigne basée en Haute-Savoie.

Mais depuis le premier confinement, c’est encore plus flagrant ! On observe une sorte de réflexe d’achat des ménages pour les produits hexagonaux, y compris dans l’ameublement. »

Alors que le made in France était auparavant la cerise sur le gâteau, il est ainsi à présent intégré dans la décision d’achat en tant que soutien à l’économie nationale pour 91 % des sondés Opinion Way et de moyen de conserver des emplois sur le territoire pour 90 % des participants.

Plus encore, 86 % des 18-24 ans considèrent qu’il est plus important que jamais d’acheter français, tandis que 95 % des foyers seniors estiment qu’il s’agit d’un acte citoyen.

Pour toutes les bourses

Si les cuisines françaises étaient autrefois réservées à une clientèle fortunée, la diversification des gammes, les progrès techniques et la massification des offres ont permis de tirer progressivement les prix vers le bas.

Dès lors, l’ameublement made in France n’est pas nécessairement plus onéreux que son équivalent international. Tout dépend en réalité du niveau d’options, des finitions, des matériaux et de la taille des meubles souhaités.

De même, le type de montage peut aisément faire pencher la balance.

Les cuisines en kit à assembler soi-même sont les plus économiques (entre 1 000 et 5 000 € en général) mais ont une durée de vie limitée.

À l’inverse, une cuisine montée en usine est plus onéreuse mais aussi plus solide.

Les prix débutent alors aux alentours de 3 000 € et peuvent allégrement dépasser les 10 000 € selon la gamme choisie.

Le saviez-vous ?

Lorsqu’on parle de cuisine made in France, on parle le plus souvent de l’ameublement.

En effet, la majorité de l’électroménager est aujourd’hui produite à l’étranger.

Sur le sol national, seules une dizaine d’entreprises proposent des fours, des cuisinières, des hottes aspirantes, ainsi que quelques lave-vaisselle.

Les fabricants français sont en revanche davantage présents sur le petit électroménager (robots, friteuses, machine à café, crêpière, etc.), tout aussi indispensable à une cuisine fonctionnelle.

Thermostat connecté, le mode d’emploi

Pour diminuer leurs factures d’énergie, de plus en plus de Français se tournent vers les thermostats connectés, des appareils qui permettent de contrôler et d’optimiser son chauffage. Bonne ou mauvaise idée ? On vous dit tout…

Le chauffage est sans doute l’un des postes de dépenses les plus élevés dans le budget des foyers français. Il représenterait en effet plus de 1 500 € par an…

Un coût qui a incontestablement permis le développement des objets connectés dans la maison et notamment des thermostats.

Ces petits appareils sont en effet désormais légion sur le marché. Ils vous proposent de faire des économies d’énergie en gérant la température de votre habitation en fonction de divers critères.

Mais ces appareils sont-ils vraiment pertinents ? Décryptage.

Comment ça marche ?

Les thermostats connectés ne sont ni plus ni moins que des petits boîtiers reliés à votre installation de chauffage et qui fonctionnent avec le Wifi de la maison.

À l’inverse du thermostat classique, qui peut seulement régler la température, le modèle connecté, lui, offre de nombreuses possibilités.

Cet appareil intelligent permet d’abord d’optimiser la température de votre intérieur en fonction de sa surface et de son isolation via l’application dédiée.

Il fait également en sorte de maintenir la chaleur souhaitée tout au long de la journée ou de la nuit.

Ces nouveaux bijoux de la domotique permettent encore de vous renseigner sur votre consommation énergétique grâce à des graphiques et des statistiques.

Les modèles les plus sophistiqués s’adaptent même aux habitudes de vie des occupants !

En effet, certains sont tout à fait capables d’anticiper les besoins des usagers en lançant le chauffage avant leur arrivée par le biais de la géolocalisation. Ils sont aussi programmables à distance grâce à l’application.

D’autres consultent encore les données météorologiques pour chauffer votre maison à la bonne température en fonction des conditions climatiques.

Enfin, les appareils les plus pointus peuvent également détecter les fenêtres ouvertes et suspendre le chauffage ou alerter l’utilisateur afin d’éviter tout gaspillage.

Quels avantages ?

La première utilité d’un thermostat connecté est évidemment de vous faire faire des économies.

Selon l’Agence de la transition écologique (anciennement Ademe), ce type d’appareil réduirait, en moyenne, le montant de la facture de chauffage d’au moins 10 %. Mais cela peut aller jusqu’à 20 ou 30 %.

Si ces outils intelligents coûtent entre 120 et 250 € à l’achat, leur investissement peut donc être amorti en un an à peine.

Enfin, en vrai compagnon énergétique, les thermostats connectés vous facilitent la vie en anticipant vos besoins et en gérant à votre place le chauffage dans la maison.

Néanmoins, ils présentent aussi quelques inconvénients.

D’abord, la plupart des thermostats connectés ne sont pas capables de gérer la température idéale dans plusieurs pièces à la fois.

Il faut alors investir dans différents boîtiers si l’on a plusieurs étages par exemple, ce qui peut s’avérer très vite compliqué en termes de gestion.

Ensuite, tous les appareils de chauffage ne sont pas compatibles avec les thermostats connectés.

En effet, les installations électriques (adoptées par près de 40 % des Français) ne peuvent pas fonctionner avec ce type de système.

Il n’est viable qu’avec les chaudières contrôlées par un fil pilote. Renseignez-vous bien donc avant de sauter le pas…

Transformer sa vieille cheminée en poêle ou en insert

Si vous appréciez l’allure majestueuse de votre cheminée, force est de constater que ses performances en termes de chauffage laissent à désirer… Voici comment la transformer en foyer fermé afin d’accroître son rendement et de moins polluer.

Le captivant spectacle des flammes dansant dans l’âtre, le doux crépitement des bûches qui se fendent sous l’effet de la chaleur et l’incomparable odeur fumée du bois…

Synonymes de convivialité et de bien-être, les feux de cheminée aident à créer une ambiance cosy et réconfortante dans la maison lors des longs mois d’hiver.

Malheureusement, lorsque les cheminées sont trop anciennes, ce mode de chauffage peut s’avérer salissant pour nos intérieurs, très polluant et peu rentable d’un point de vue énergétique.

En effet, il est responsable de près de 15 % des émissions de particules fines dans certaines régions, au point que plusieurs communes françaises ont décidé de l’interdire.

La solution pour conserver le plaisir d’un bon feu de bois sans nuire à la planète et en se chauffant efficacement ? Intégrer un poêle ou un insert dans le foyer de votre cheminée. On vous guide dans la réalisation de ce projet.

Poêle ou insert, quelles différences ?

À l’inverse des cheminées classiques qui disposent d’un foyer ouvert, les poêles et les inserts sont des appareils de chauffage dits à foyer fermé, c’est-à-dire qu’une paroi vitrée ou en fonte vient clore leur face avant.

De ce fait, non seulement ils sont considérablement plus performants – le taux de chaleur restitué est de 80 à 95 %, là où les foyers ouverts n’atteignent que 15 % de rendement en moyenne–, mais ils réduisent également les risques de brûlure et d’incendie.

Quant à distinguer les deux modèles : la principale différence réside dans le fait que le poêle est un appareil en fonte autonome, là où l’insert consiste en un bloc à encastrer.

Le choix dépendra alors de vos préférences esthétiques personnelles, ainsi que de la configuration de l’âtre de votre cheminée.

Si celui-ci est suffisamment vaste, vous pourrez opter pour un poêle, qui nécessite un minimum d’espace autour de lui afin d’optimiser les échanges thermiques.

En revanche, si l’âtre est de taille plus modeste, il correspondra probablement mieux aux dimensions d’un insert.

Quid du conduit ?

Nettement plus performants qu’une cheminée traditionnelle à foyer ouvert, poêle et insert émettent nécessairement plus de chaleur.

Or, les vieux conduits d’évacuation des fumées peuvent ne pas supporter la différence de température ainsi dégagée, qui peut être jusqu’à trois fois plus élevée !

Afin d’éviter de déclencher un incendie, votre cheministe devra très probablement remplacer votre conduit ou procéder à un retubage.

Combien ça coûte ?

L’avantage d’équiper votre vieille cheminée d’un poêle ou d’un insert est que ce type de réalisation vous évite de longs et dispendieux travaux de démolition, tout en vous permettant de conserver intact un bel élément décoratif d’époque.

Pour ce qui est du prix, comptez entre 3 000 et 5 000 € tout compris (appareil, pose et tubage) pour l’un ou l’autre de ces dispositifs de chauffage.

Le point sur les aides

Afin de favoriser la transition énergétique, les pouvoirs publics accordent des aides financières aux particuliers qui souhaitent opter pour des modes de chauffage moins polluants, comme c’est le cas pour les poêles et les inserts.

À condition que ce dernier réponde aux normes actuelles (rendement supérieur à 70 %, émissions de CO2 inférieures à 0,3 et indice environnemental inférieur ou égal à 2) et soit mis en place par un artisan reconnu garant de l’environnement (RGE), vous pouvez prétendre à la TVA réduite à 5,5 %, aux certificats d’économie d’énergie (primes énergie) et à MaPrimeRénov’.

Dépendant de vos revenus, celle-ci donne droit à des aides comprises entre 1 000 et 2 500 € pour un poêle à bois, 1 500 à 3 000 € pour un poêle à granulés et 600 et 2 000 € pour un insert. Enfin, vous pouvez bénéficier d’un éco prêt à taux zéro à hauteur de 15 000 €.

Une prime pour rénover sa maison de façon globale

Mis en place fin 2020, le « Coup de pouce rénovation performante d’une maison individuelle » entend soutenir les ménages qui entreprennent des travaux énergétiques d’ampleur dans leur logement. On vous explique comment il fonctionne.

Vous avez acheté une maison ancienne nécessitant d’importants travaux de rénovation ?

Vous résidez dans une vieille bâtisse pleine de courants d’air et qui vous coûte les yeux de la tête à chauffer depuis des années ?

Plutôt que de vous contenter de petits travaux d’appoint, l’heure est peut-être venue de voir les choses en grand.

Bonne nouvelle, la prime « Coup de pouce rénovation performante d’une maison individuelle » peut justement vous aider à régler la facture du chantier.

55 % de gain énergétique

Ce dispositif a été mis en place en octobre 2020 dans le cadre des offres « Coups de pouce » qui consistent à bonifier les « primes énergie » versées par les fournisseurs d’électricité, de gaz et autres carburants aux particuliers pour la réalisation de leurs travaux de rénovation énergétique.

Partenariat gagnant-gagnant, ce sponsoring permet d’alléger la facture des ménages, tandis que les opérateurs peuvent ainsi remplir leurs obligations d’économies d’énergie vis-à-vis de l’État.

Alors que les autres primes ciblent un poste de chantier spécifique, cette formule entend inciter les propriétaires d’une maison individuelle à améliorer de façon globale leur habitation.

En effet, les travaux entrepris doivent permettre de diminuer la consommation d’énergie primaire – comprenez ici le chauffage, la climatisation et l’eau chaude – d’au moins 55 % par rapport au niveau relevé avant le chantier.

Un bouquet de travaux nécessaires

Pour y parvenir, il va falloir réaliser un bouquet de travaux déterminé par un audit énergétique préalable obligatoire.

C’est ainsi un spécialiste certifié RGE (reconnu garant de l’environnement) qui va se charger d’examiner votre demeure sous toutes les coutures afin d’en évaluer les caractéristiques énergétiques et thermiques, puis de préconiser les améliorations susceptibles de doubler sa performance énergétique.

Remplacement de votre chauffage par un modèle plus performant, remise à neuf de votre système de ventilation ou de l’eau chaude sanitaire, isolation des murs… de nombreuses solutions sont possibles.
Bien entendu, il s’agit ici de suggestions que vous êtes libre d’accepter ou non.

Sachez toutefois que pour prétendre au « Coup de pouce rénovation performante », vous devez effectuer au moins deux travaux dont un qui doit concerner l’isolation, au choix, des murs, de la toiture ou des planchers bas, le tout en intervenant sur 75 % de la surface.

Des montants d’aides variables

Si tous les propriétaires de maison individuelle peuvent bénéficier de cette prime de rénovation globale, son montant varie toutefois en fonction de la nature des travaux réalisés et du niveau de ressources.

Pour les ménages modestes (27 896 € de revenu fiscal de référence pour un couple en région), la subvention doit au minimum s’élever à 300 € par mégawatt-heure (MWh) de consommation annuelle d’énergie finale économisée une fois la maison rénovée, lorsque le chantier a, entre autres, permis de remplacer un équipement au charbon ou au fioul.

Dans cette même hypothèse, les foyers plus aisés touchent pour leur part 200 € par MWh.

Par ailleurs, lorsque les travaux n’ont pas impliqué ce type de changement, l’aide atteint 250 € par MWh pour les particuliers précaires, contre 150 € par MWh pour les autres.

Enfin, un bonus supplémentaire s’applique lorsque le gain de performance énergétique s’accompagne d’un taux de chaleur renouvelable d’au moins 50 % dans la maison après chantier (le taux requis n’était que de 40 % avant mars 2021).

La prime est alors comprise entre 300 et 500 € par MWh selon le cas de figure.

Focus : le cas pratique

TotalEnergies, Oktave, Premium Energy, EDS Energies, ou encore Butagaz font partie des nombreux opérateurs à proposer le « Coup de pouce rénovation performante d’une maison individuelle ».

Et parce que rien ne vaut la preuve par l’exemple, Primesenergie.fr, lui aussi distributeur de l’offre, donne même un cas pratique sur son site.

Pour un coût de travaux (audit compris) évalué à 19 200 €, la prime peut ici atteindre 12 352 €, soit un reste à charge de 6 848 € qui peut encore être diminué grâce au cumul de l’aide avec le dispositif MaPrimeRénov.

Au final, le chantier revient ainsi à 2 170 € selon les estimations de l’opérateur.

Le conseil : avant de vous lancer, renseignez-vous auprès de la plateforme officielle Faire.gouv.fr au 0 808 800 700 (numéro non surtaxé) et faites plusieurs devis comparatifs.

Attention enfin aux mauvaises surprises puisque la prime peut prendre la forme d’un règlement pécuniaire ou d’un simple bon d’achat selon le fournisseur d’énergie.